Vertus et limites de l'État de droit, figure contemporaine de la pensée politique
- Perles, Stéphane (2019)
Mémoire
Non consultable
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- Vertus et limites de l'État de droit, figure contemporaine de la pensée politique
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- 30 septembre 2019
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- État
- gouvernement
- philosophie politique
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Pourquoi traiter de l'État de droit en philosophie ? Parce que celle-ci interroge l'opinion, sonde nos certitudes, parce qu'elle pose ainsi les questions à caractère fondamental. Elle interroge d'abord l'opinion, c'est-à-dire les lieux communs. Ce faisant, la philosophie bouscule les pseudo-évidences sur lesquelles elle vient porter un regard critique. C'est ce travail des concepts, cher à Gilles Deleuze, qui m'intéresse plus spécialement en l'étendant à l'État de droit, dont on parle de part et d'autre, aussi souvent.
Faut-il voir dans l'État de droit une forme achevée de la vie en société… gouvernée, qui trouverait à se refléter dans une forme achevée d'organisation politique ? Les débats actuels successifs autour d'une pratique saine et du devenir des institutions, ne renvoient pas à un autre problème. Dans leur questionnement, dès l'Antiquité, des philosophes tels que Platon et Aristote ne visaient pas d'autre préoccupation. Quelle est la meilleure forme de gouvernement, se demandaient-ils ? L'éloge ou, à l'inverse, la condamnation qu'on peut dresser aujourd'hui de l'État de droit, dès lors qu'elles s'excluent, ne sauraient tenir lieu de réponses satisfaisantes, sans tenter une approche philosophique. Tel est le défi que nous voulons nous lancer : en cherchant, comme nous y invite Platon, au-delà des apparences, parfois trompeuses, en retournant quelques idées reçues au passage, notre démarche doit nous conduire à douter, encore une fois. Car l'État de droit ne va pas de soi, loin s'en faut. Il est un label dont on use et abuse parfois, mais peut-il vraiment s'imposer ? A quelles conditions ?
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Pourquoi traiter de l'État de droit en philosophie ? Parce que celle-ci interroge l'opinion, sonde nos certitudes, parce qu'elle pose ainsi les questions à caractère fondamental. Elle interroge d'abord l'opinion, c'est-à-dire les lieux communs. Ce faisant, la philosophie bouscule les pseudo-évidences sur lesquelles elle vient porter un regard critique. C'est ce travail des concepts, cher à Gilles Deleuze, qui m'intéresse plus spécialement en l'étendant à l'État de droit, dont on parle de part et d'autre, aussi souvent.
Citation bibliographique
Perles, Stéphane (2019), Vertus et limites de l'État de droit, figure contemporaine de la pensée politique [Mémoire]