Sortir d'une pratique de toxicomanie par le biais d'un symptôme à l'occasion d'un traumatisme psychique : quelques considérations à partir d'une clinique psychanalytique du sujet et du lien social
- Drut, Felipe (2018)
Thèse
Accès restreint
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- 2018TOU20020
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- Sortir d'une pratique de toxicomanie par le biais d'un symptôme à l'occasion d'un traumatisme psychique : quelques considérations à partir d'une clinique psychanalytique du sujet et du lien social
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- Leaving the practice of drug-addiction by way of a symptom in the framework of a psychological traumatism : some considerations stemming from clinical psychoanalysis of the subject and social ties
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- Salir de una práctica de toxicomanía por la vía de un síntoma en el marco de un traumatismo psíquico : algunas consideraciones a partir de una clínica psicoanalítica del sujeto y del lazo social
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- 25 mai 2018
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- Toxicomanie
- Traumatisme
- Affect
- Temporalité
- Transfert
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- Drug addiction
- Traumatism
- Affect
- Temporality
- Transfert
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- Toxicomanías
- Traumatismo
- Afectos
- Temporalidad
- Transferencia
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- La présente recherche porte sur quelques contingences et destins de la libido unique des sujets concernés par notre étude et appelés couramment « toxicomanes ». La fonction de la drogue est parfois sujette à des bouleversements dans des conjonctures très précises que l’on peut bien appeler « contingentes ». En psychanalyse, la contingence est articulée au régime de la nécessité. Ces diverses conjonctures vont marquer un avant et un après inoubliable dans la vie du sujet. Ce sont des moments où une pratique de jouissance et une position narcissique inhérente à cette pratique commencent à être questionnées par le sujet. Rencontres traumatiques avec le réel de la sexualité et/ou la mort à partir desquelles il y a une remise en question des repères habituels de quelqu’un qui se prétendait un « in-dividu ». Cela nous montre que si les toxicomanies sont une préférence accordée à une certitude de jouissance-Toute, une préférence contre un désir ou contre une jouissance sexuelle, elle n’est pas définitive et fermée dans tous les cas. Il y a un reste de la sexualité qui résiste à toute guérison (un « a ») et dont le retour et l’insistance peut à des moments singuliers perturber l’économie libidinale d’un sujet toxicomane. Un reste dont un sujet peut tirer profit lors d’un traumatisme, par exemple, afin de se mettre au travail ou au moins pour qu’il nous adresse une souffrance qui l’interpellait avant le début de sa consommation. Bien que l’occasion soit contingente, sortir d’une toxicomanie par le biais d’un symptôme entendu comme une possible solution singulière reste une initiative du sujet qui portera la marque de la structure clinique. Il y a un remaniement des repères temporels du sujet d’une part, et un passage par l’affect de l’angoisse ou la honte d’autre part. Ces deux affects peuvent être des boussoles dans une cure, ainsi que des effets d’une destitution d’un narcissisme et d’une présence du signifiant dans le réel du corps et du langage. Une présence qui se fait de plus en plus évidente et indéniable, et qui mènera le sujet à s’adresser à quelqu’un qui prenne en compte le plus singulier de sa souffrance. Cette écoute est susceptible de mettre en place un transfert sur quelqu’un qui n’est pas un alchimiste mais quelqu’un qui, au contraire, apporte son manque.
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- The present investigation addresses certain contingencies and destinies of the subjects that were the object of this study, who are commonly referred to as "drug addicts". The function of the drug can, at times, be transformed in the context of precise conjunctures which we may characterize as "contingent”. In psychoanalysis, contingency is linked to the regime of necessity. These diverse conjunctures mark an unforgettable before and after in the life of a subject. They are moments where a practice of enjoyment is ruined and a narcissistic position begins to be questioned by the subject, traumatic encounters with the reality of sexuality and death, from which arises a questioning of the usual points of reference of someone who considered themselves an "individual". This shows us that if drug addictions are a preference for a certainty of total enjoyment, a preference against desire and against sexual enjoyment, it is not definitive and closed in all cases. There is a remnant of sexuality that resists any cure and whose return and insistence can at certain times disturb the libidinal economy of a drug addict subject. A remnant of which he can extract a benefit in the context of a trauma, to get to work or at least to direct us a suffering that had been questioning him for a long time, before his first consumption. Although the occasion is contingent, leaving a practice of drug addiction by way of a symptom, understood as a possible singular solution, is an initiative of a subject that will have the stamp of the clinical structure. There is a restructuring of the temporal references of the subject on the one hand, and a passage for the feeling of anguish or shame on the other hand. These two feelings can be guides in a cure, as well as the effects of destitution of a narcissism and a presence of the signifier in the real of the body and language. A presence that is becoming more and more inevitable and that will lead the subject to address someone who takes into account the most unique aspect of their suffering. This listening is susceptible to generate a transfer in someone who is not an alchemist, but someone who is able to put his fault in play for those who consult it.
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- La presente investigación trata acerca de ciertas contingencias y destinos singulares de los sujetos que fueron objeto de este estudio y que comúnmente se los denomina “toxicómanos”. La función de la droga puede estar, a veces, sujeta a transformaciones en el marco de coyunturas precisas que podemos caracterizar como “contingentes”. En psicoanálisis, la contingencia está ligada al régimen de la necesidad. Estas coyunturas diversas marcan un antes y un después inolvidable en la vida de un sujeto. Son momentos donde una práctica de goce se arruina y una posición narcisista comienza a ser puesta en cuestión por parte del sujeto. Rencuentros traumáticos con lo real de la sexualidad y de la muerte, a partir de los cuales surge un cuestionamiento de los puntos de referencia habituales de alguien que se tomaba por un “in-dividuo”. Lo que nos muestra que si las toxicomanías son una preferencia por una certeza de goce-Todo, una preferencia contra el deseo y contra el goce sexual, ella no es definitiva y cerrada en todos los casos. Hay un resto (a) de la sexualidad que resiste a toda cura y cuyo retorno e insistencia puede en ciertos momentos perturbar la economía libidinal de un sujeto toxicómano. Un resto del cual él puede extraer un beneficio en el marco de un traumatismo, para ponerse a trabajar o al menos para que nos dirija un sufrimiento que lo interpelaba hacía tiempo, antes de su primer consumo. Si bien la ocasión es contingente, salir de una práctica de toxicomanía por la vía de un síntoma entendido como una posible solución singular, es una iniciativa de un sujeto que tendrá el sello de la estructura clínica. Hay una reestructuración de las referencias temporales del sujeto por un lado, y un pasaje por el afecto de la angustia o de la vergüenza por otro lado. Estos dos afectos pueden ser orientadores en una cura, así como los efectos de destitución de un narcisismo y de una presencia del significante en lo real del cuerpo y del lenguaje. Una presencia que se hace cada vez más inevitable y que llevará al sujeto a dirigirse a alguien que tome en cuenta lo más singular de su sufrimiento. Esta escucha es susceptible de generar una transferencia en alguien que no es un alquimista, sino alguien que es capaz de poner en juego su falta para quien lo consulta.
Citation bibliographique
Drut, Felipe (2018), Sortir d'une pratique de toxicomanie par le biais d'un symptôme à l'occasion d'un traumatisme psychique : quelques considérations à partir d'une clinique psychanalytique du sujet et du lien social [Thèse]