La localisation de l'épenthèse vocalique chez les apprenants coréens en FLE
- Kim, Sangho (2019)
Mémoire
Accès libre
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- La localisation de l'épenthèse vocalique chez les apprenants coréens en FLE
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- 5 juillet 2019
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- épenthèse vocalique en L2
- acquisition phonologique
- perception syllabique
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La syllabe se constitue dans le respect de contraintes structurelles. Selon les langues, celles-ci rendent la structure syllabique plus ou moins rigide ou flexible. Les contraintes amènent tout un lot de différences syllabiques entre les langues. Ces contraintes exposent surtout les apprenants d’une langue à plusieurs difficultés. Dans les cas où la langue maternelle L1 possède une structure syllabique considérée comme stricte, certains sons propres à la langue seconde L2 peuvent être perçus comme inacceptables par le système phonologique des apprenants. En réaction, il arrive que les apprenants insèrent une voyelle supplémentaire dans l’énoncé. Appelée voyelle épenthétique, elle est notamment présente chez les Coréens apprenant le français en L2. Elle vient à la fois pallier l’erreur de perception et altérer l’énoncé pour rapprocher l’apprenant de ce qu’il connaît plus familièrement.
Dans la langue coréenne, les contraintes syllabiques sont comparativement strictes. Les clusters consonantiques, autrement dit les séquences composées de deux, voire trois consonnes agglomérées, ne sont pas acceptés. Par ailleurs, la coda est acoustiquement simple : sa durée est toujours courte, sans relâchement. La flexibilité syllabique du français, d’un autre côté, provoque des difficultés chez les Coréens.
Dans cette étude, en nous appuyant sur les hypothèses béhavioristes et sur la comparaison entre le français et le coréen, nous avons organisé une expérience avec dix participants coréens. Cette expérience nous servira de matériau pour analyser les localisations et les différents aspects de l’épenthèse vocalique chez les Coréens en Français Langue Étrangère (FLE).
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La syllabe se constitue dans le respect de contraintes structurelles. Selon les langues, celles-ci rendent la structure syllabique plus ou moins rigide ou flexible. Les contraintes amènent tout un lot de différences syllabiques entre les langues. Ces contraintes exposent surtout les apprenants d’une langue à plusieurs difficultés. Dans les cas où la langue maternelle L1 possède une structure syllabique considérée comme stricte, certains sons propres à la langue seconde L2 peuvent être perçus comme inacceptables par le système phonologique des apprenants. En réaction, il arrive que les apprenants insèrent une voyelle supplémentaire dans l’énoncé. Appelée voyelle épenthétique, elle est notamment présente chez les Coréens apprenant le français en L2. Elle vient à la fois pallier l’erreur de perception et altérer l’énoncé pour rapprocher l’apprenant de ce qu’il connaît plus familièrement.
Citation bibliographique
Kim, Sangho (2019), La localisation de l'épenthèse vocalique chez les apprenants coréens en FLE [Mémoire]