L'impact des émotions sur l'attention des élèves
- Marin, Elise (2016)
Mémoire
Accès libre
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- L'impact des émotions sur l'attention des élèves
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- 26 mai 2016
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- Émotions
- Attention
- Couleurs
- Modèle d’allocation des ressources
- Enseignement primaire
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Un être vivant dénué d’émotion peut-il être pensé dans notre société ?
Ce questionnement plutôt philosophique semble amener une réponse négative. Ainsi considérées, cognition et émotion ont longtemps étaient envisagées comme deux entités bien distinctes qui ne pouvaient être liées par quelle raison que ce soit. Aujourd’hui, de nombreuses théories ont montré qu’il était difficile de les penser l’une sans l’autre. Les émotions jouent un rôle primordial dans nos schèmes de pensée. C’est dans cette lignée qu’est pensé ce mémoire. Pouvons-nous différencier l’enfant de l’élève ? L’élève étant alors l’être à l’école à qui on demanderait de laisser à l’entrée de l’école son rôle d’enfant et ses émotions pour ne laisser place qu’à l’élève prêt aux apprentissages. Cette vision hypothétique n’est bien sûr pas envisageable. Ainsi, quel va pouvoir être l’impact des émotions sur la scolarité d’un enfant ? Ce mémoire rassemble plusieurs études ayant été faites autour de ce sujet. Mais surtout, il soulève un questionnement. Quel va être l’impact des émotions sur l’attention des élèves en classe ? Notre hypothèse principale étant la suivante : sous l’influence d’émotions positives ou négatives, l’attention (observée par le taux de réussite à une tâche) sera modifiée vis-à-vis de la même situation sous influence neutre. Afin de placer les élèves dans une condition ou une autre, nous utiliserons l’induction d’émotions par les couleurs (le jaune pour la condition « joie », marron pour la condition « neutre » et le gris pour la condition « triste »). Nous nous baserons sur le modèle d’allocation de ressources développé par Ellis et Ashbrook (1998) pour penser cette problématique. Les résultats obtenus ne nous ont pas permis d’aboutir à une validation de notre hypothèse. Nos résultats nous pousseraient à dire que sous émotion « triste » les élèves réussissent mieux la tâche à laquelle ils ont été soumis. Cependant, l’échantillon retenu pour cette étude était trop réduit pour valider ces résultats et ce ne sont donc que des réponses hypothétiques.
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Un être vivant dénué d’émotion peut-il être pensé dans notre société ?
Citation bibliographique
Marin, Elise (2016), L'impact des émotions sur l'attention des élèves [Mémoire]