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Management d'un projet : Valorisation des Lacs de Valette classé Espace Naturel Sensible (ENS) Situé dans la plaine alluviale du Tarn, le site des Lacs de Valette offre un lieu magique pour observer la biodiversité et profiter d’un cadre paysager attrayant.
La Communauté de communes Val’Aïgo souhaite protéger le site
mais aussi l'ouvrir au public dans un but pédagogique. Grâce au soutien du Conseil Départemental, et au classement du site en Espace Naturel Sensible (ENS), les Lacs de Valette s’inscrivent dans un objectif de préservation, de sauvegarde et de valorisation d'un patrimoine environnemental.
L’exploitation de granulats sur le site a débuté au début des années 1970 et a duré environ 30 ans pour prendre fin dans les années 2002-2005.
À l’issue de cette période d’industrie, le site des Lacs de Valette s’est peu à peu recolonisé avec une végétation aquatique et humide. La densification naturelle de la ripisylve et l’établissement de la colonie de hérons, a entraîné un fort intérêt pour ce site.
Après un premier classement en tant que ZNIEFF
de type I en 2011, le site des Lacs de Valette a été classé Espace Naturel Sensible (février 2018) par le Conseil Départemental de la Haute-Garonne.
Le périmètre classé de 16 hectares concerne les trois plans d’eau ainsi que les terrains à secs environnant.
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Evaluation environnementale de la charte sur les parcs éoliens et les zones protégées du Parc naturel régional des Grands Causses
Aujourd’hui, l’urgence climatique a imposé la transition énergétique dans les sociétés occidentales, l’objectif étant d’utiliser des énergies décarbonées afin d’atteindre la neutralité carbone. Au sein du Parc naturel régional des Grands Causses, les énergies renouvelables (photovoltaïque, éolien, bois, etc) sont bien présentes et le Parc souhaite augmenter leur présence. Pour cela, des études sont menées pour déterminer des emplacements et la hauteur des parcs éoliens, différents critères vont être pris en compte afin de déterminer au mieux les emplacements et les hauteurs. Les nouveaux parcs éoliens permettraient au territoire d’augmenter les ressources en énergies renouvelables et de participer à la transition énergétique tout en préservant l’environnement et la biodiversité.
En plus de la transition énergétique, la préservation des milieux naturels et de la biodiversité sont des points important à prendre en compte afin de ne pas complètement dénaturer le paysage et de perdre de la biodiversité. Pour cela, le Parc naturel régional des Grands Causses comporte des zones de protection Natura 2000 qui sont actuellement au nombre de 19. L’objectif du Parc est de concilier l’aménagement du territoire tout en préservant l’environnement. Ainsi, la charte du Parc permet de concilier les aménagement du territoire avec les zones urbanisées et la préservation de l’environnement avec des zones de protection qui permet de conserver les paysages et la biodiversité.
Pour le renouvellement de sa charte, le Parc naturel régional des Grands Causses souhaite augmenter la superficie de son territoire afin d’augmenter les zones de transition énergétique avec des énergies renouvelables et augmenter le nombre de zone de protection Natura 2000.
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Les Initiatives de Transition : processus d'adaptation pour une société plus résiliente : cas à Toulouse Le mouvement des Initiatives de Transition est un phénomène mondial récent qui regroupe
des citoyen(nes) ayant fait le choix de s’engager localement, de manière collaborative et créative, dans
l’objectif de renforcer la résilience territoriale, d’anticiper et de répondre aux enjeux du pic pétrolier,
du changement climatique et de la crise de notre système économique.
Pour tout territoire, les situations géographiques, historiques, sociales, économiques, etc. sont
différentes. Cette étude permet de comprendre comment les IT, lancées par des citoyens militants et
engagés, s’adaptent à leur territoire. Cette étude portera sur les caractéristiques des IT et leur
processus d’adaptation sur leur territoire. L’objectif est de pouvoir caractériser des IT en France et plus
particulièrement à Toulouse, de rendre compte de leur diversité d’action, de vérifier leur capacité à
répondre aux enjeux du mouvement ainsi que leurs moyens et origines de création d’après les
méthodes proposées par le fondateur Rob Hopkins.
Dans un premier temps, l’étude se positionne à partir des connaissances actuelles et des références
connues sur le mouvement des IT. Cet état de l’art se termine par la présentation des missions
attribuées lors du stage et de la méthode choisie pour répondre à la problématique. Dans un second
temps, trois initiatives ont été choisies et réalisées. Un bilan d’activité et la création d’un quartier en
transition ont permis de comprendre le fonctionnement et l’organisation précise de Toulouse en
Transition. Puis un questionnaire a été réalisé en vue de comparer et d’analyser d’autres IT en France
par rapport à notre IT de référence ainsi qu’aux ouvrages du fondateur.
Les résultats obtenus justifient la spécificité des IT et de leur porteur par une diversité d’actions
collectives dont leurs finalités contribuent à la réduction de la consommation des énergies fossiles, au
renforcement de la résilience territoriale et des liens sociaux. Le mouvement des IT représente une
occasion pour toute personne souhaitant recréer du lien social et agir collectivement afin de répondre
aux besoins et aux attentes du territoire.
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L'observatoire photographique du canal des deux mers pour les Voies Navigables Françaises.
Le paysage du canal des deux mers est en perpétuel évolution. C'est pour cette raison et dans le cadre du plan de gestion UNESCO qu'un observatoire photographique a été lancé afin de suivre l'évolution paysagère du canal.
Nous allons voir au travers de ce rapport quel intérêt à l'observatoire photographique et s'il est utile.
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Les trajectoires paysagères de la basse-vallée du Grésivaudan. Étude géohistorique des paysages de l'eau et de la pente depuis le milieu du XXe siècle L’étude des paysages permet de comprendre les relations d’une société donnée avec son
environnement. En analysant les trajectoires paysagères d’un espace, il est possible de définir ces
relations. La ville de Grenoble s’est construite avec deux objets structurants pour sa géographie : l’eau
et la pente. L’approche géohistorique proposée dans le cadre de recherche en partenariat avec la
Métropole, qui voudrait faire de Grenoble une « métropole-montagne », apporte des outils et des
représentations cartographiques permettant de comprendre et d’analyser ces relations passées et
actuelles.
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Mise en application des obligations légales de débroussaillement dans l'hérault La gestion du risque incendie autour du bassin méditerranéen est une problématique environnementale majeure. L’Hérault est un département particulièrement sensible à ce risque. Ses caractéristiques naturelles, anthropiques ainsi que son héritage renforcent sa vulnérabilité. Les grands feux de forêts qui ont sévit au sein de ces territoires à risque durant le siècle dernier ont conduit les autorités à créer et renforcer les dispositifs d’aide à lutte contre ces incendies. En 2001, une loi concernant les Obligations Légales de Débroussaillement (OLD) a été adoptée au sein des territoires jugés à risque. Les collectivités sont depuis lors, chargées d’effectuer des travaux de débroussaillement afin de protéger leurs biens ainsi que la population. D’un point de vue théorique, ce dispositif semble être une solution pertinente pour aider les territoires à faire preuve de résilience contre les incendies. Cependant d’un point de vue concret, la mise en application de ce dispositif peut s’avérer extrêmement complexe, en particulier pour les collectivités de grande taille. Arriver à mettre en place ce dispositif pour respecter scrupuleusement la législation, demeure à l’échelle départementale une problématique de taille. En effet, les collectivités dotées d’un large patrimoine doivent réaliser des travaux colossaux, relativement chers, mais également traiter un volet administratif complexe. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle durant une vingtaine d’années, cette réglementation n’était que très peu respectée. Arriver à trouver des solutions innovantes pour être à jour concernant ces obligations est un enjeu majeur pour une collectivité telle que le conseil départemental de l’Hérault. Le présent rapport présente un état des lieux du territoire ainsi que des analyses et propositions de solutions afin de répondre à cette problématique d’actualité.
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Définir les Mobilités Solidaires : Quelles Articulations Stratégiques Pour la Région Occitanie au Regard de la LOM
Face à la LOM, la Région Occitanie a fait le chois de maintenir l’exercice de sa compétence en son sein. Cette issue découle d’une véritable campagne pour que les EPCI délibèrent en défaveur d’une reprise. Par conséquent, la collectivité reste maîtresse de l’organisation des mobilités sur son territoire mais doit composer avec un champ de compétence qui lui est complètement inédit : la mobilité solidaire. La question se pose alors de savoir comment organiser cette compétence. Là se situait tout l’objet du volet de la mission qui a ici fait l’objet du mémoire. Face à une réduction importante de l’autonomie financière des collectivités territoriales depuis le début des années 2000, les régions ayant suivi le modèle Occitan, à savoir exercer d’elles-mêmes la compétence mobilité, pourraient se heurter à de nouvelles pressions budgétaires. Par conséquent, afin d’organiser au mieux son action, il convient de définir véritablement le champ des mobilités solidaires, son ancrage territorial et ses spécificités, mais également son public ! Car le législateur laisse un cadre légal suffisamment large pour laisse libre-court à l’interprétation par les autorités organisatrices. Entre systèmes d’acteurs, jeux et héritages politiques, se dessine un véritable système, avec des problématiques qui lui sont propres. Cette loi est-elle une reprise en main par l’Etat de champs de compétences qu’elle délaissait ? Ou est-ce une recomposition de la politique de mobilité qui s’opère au travers du prisme de l’individualisme, de l’accomplissement de soi et de l’accès à l’autonomisation de l’individu ? Finalement, ce champ de mobilité est très mal défini et fait peur à la Région Occitanie dont les héritages géopolitiques se perpétuent encore aujourd’hui avec une défiance forte des milieux ruraux face à la ville. A cela s’ajoute une organisation bicéphale, où la fusion des régions engagées par la loi NOTRe en 2015 rend fait s’entrechoquer les cultures politiques et gouvernementales aux antipodes. La Région Occitanie doit-elle craindre cette nouvelle compétence ou dispose-t-elle déjà des clés en main pour mener à bien sa politique tout en entamer une réconciliation avec les territoires qui l’accusaient jusqu’à lors d’être distante et déconnectée. Car là aussi, les territoires n’ayant pas récupéré la compétence mobilité sont particulièrement en attente. Mots-clés : Mobilité solidaire, culture politique, loi NOTRe, LOM, système
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Escalade et acteurs naturalistes : approche sous l'angle de la ligue occitanie fédération française de montagne et d'escalade. Suite un accident survenu en 2016, la politique fédérale des Sites Naturels d’escalade de la FFME est obligée de changer. Dans le cadre de l’accroissement du modèle de développement local, celui-ci intégrant des associations naturalistes dans les espaces sportifs de nature, ce changement de politique a une prise en compte des enjeux environnementaux.
Dans cette étude, nous allons étudier les rapports entre les acteurs naturalistes et de la Ligue Occitanie FFME. Pour cela nous allons réaliser un diagnostic territorial complété par une étude cartographique et enfin un dossier de développement.
Grâce à cette méthodologie, nous constatons un laisser faire total des acteurs sportifs sur les terrains privés à une consultation jusqu’à une gestion concertée sur les terrains publiques. Nous allons montrer comment la gestion concertée permet de créer une connexion entre deux univers assez réticents l’un face à l’autre.
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Caractérisation du développement du pin à crochets par le biais de son évolution densitaire sur la réserve biologique dirigée des étangs de Bassiès (Ariège) Occupés par les sociétés humaines depuis des siècles, la vallée du Vicdessos et ses paysages ont été modelés par l’homme et ses activités telles que le pâturage, la métallurgie ou encore le charbonnage. Cependant, depuis plus d’un siècle la déprise agricole et l’abandon des terroirs ont impactés les milieux naturels et leur développement.
Consécutivement à l’abandon des activités humaines, la végétation s’est développée librement et on assiste aujourd’hui à un phénomène généralisé de reconquête forestière. Au niveau du cirque de Bassiès, cette dynamique se traduit par l’expansion du pin à crochets (Pinus uncinata) qui se développe de manière exponentielle sur la multitude de milieux qui composent ce cirque glaciaire et son chapelet de lacs d’altitude.
Cette étude s’attache à quantifier et à spatialiser la colonisation des zones ouvertes par l’espèce en se focalisant sur son évolution densitaire sur 3 zones échantillons disposées sur la RBD qui la constitue. L’analyse des résultats obtenus avec l’application du protocole Regenat rend compte de l’emprise du pin à crochets au moment de l’étude et va servir de base pour suivre l’évolution de la densité de ses semis et des zones qui sont vierges de toute colonisation dans le futur.
Parallèlement, une approche en dendrochronologie permet de dater la colonisation et sa dynamique à l’échelle des zones d’étude ainsi que d’expliquer la répartition du pin sur ces zones par la mise en lumière d'événements tels que des incendies.
D’autre part, l'adaptation du protocole GLORIA démontre l’homogénéité et le faible intérêt pastoral des dernières zones pastorales de la face sud du cirque, conjointement à l’abandon des pratiques et à la fermeture des milieux.
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« Comment concilier le développement de la
randonnée non motorisée avec le maintien de la biodiversité?
Le cas des zones sensibles dans le Comminges.
Aujourd’hui, avec plusieurs millions de pratiquants, la randonnée est devenue une des activités les
plus pratiquées en France . En parallèle, la biodiversité, malgré la création de zones de protection,
ne cesse de se dégrader partout dans le monde: la cause principale étant l’anthropisation
( déforestation, artificialisation des sols, surpêche…) .
J’ai effectué mon stage de quatre mois au CD31 dans les bureaux de la Direction de la Transition
Ecologique au pôle randonnée non motorisée. Durant ce stage, j’ai pu , notamment au travers de
mes sorties de terrain, faire une étude sur l’ impact potentiel de la randonnée sur la biodiversité en
Haute-Garonne, et notamment dans le territoire du Comminges. La demande en terme de chemin de
randonnée s’étant encore accrue ces dernières années, le CD 31 et ses partenaires doivent trouver le
juste équilibre entre la préservation de la biodiversité et le développement du tourisme local.
Grâce aux logiciels SIG et aux bases de données disponibles, j’ai pu effectuer un travail de
cartographie permettant ainsi de localiser et d’identifier les zones potentiellement fragiles.
Ce rapport traite également de l’historique de la randonnée, de son contexte dans le développement
durable ainsi que les différentes missions que j’ai pu effectuer au cours de mon stage.
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Renouvellement des Conventions Pluriannuelles de Pâturage sur les espaces domaniaux en Ariège
La Fédération Pastorale de l'Ariège œuvre pour le maintien et le développement du
pastoralisme sur l'ensemble du département ariégeois. Elle assure des fonctions
d'animation, de conseil et de suivi technique auprès des acteurs du pastoralisme.
Les éleveurs transhumants ariégeois sont organisés en Groupements Pastoraux. Ils
louent des territoires d'estives aux propriétaires grâce à des Conventions Pluriannuelles
de Pâturage. La majeure partie des propriétaires est représentée par l'Etat (terrains
domaniaux) ainsi que par les communes de montagne.
C'est dans ce contexte que j'ai participé à l'animation pastorale dans le but de renouveler
les CPP sur les terrains domaniaux.
Pendant mon stage, j'ai pu élaborer un guide d'entretien afin de mener des enquêtes
auprès des GP. Ces enquêtes ont permise de remettre à jour les bases de données de la
FPA en vue du renouvellement des CPP.
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Inventaire environnemental sur le site de la forêt de La Courbatière (Département de l'Aude).
J’ai effectué mon stage en première année de Master DYNEM dans la coopérative Cosylva. Cosylva gère et exploite des forêts privées dans l’Aude et ses départements limitrophes.
Tout au long de mon stage, j’ai travaillé principalement sur la forêt de La Courbatière dans l’Aude.
Ma mission de stage consistait à réaliser un inventaire environnemental sur le domaine de La Courbatière, accompagné d’un travail de terrain et de cartographie en vue du renouvellement du plan simple de gestion en 2022.
Le sujet du rapport en lien avec le futur plan simple de gestion s'oriente sur un modèle de gestion plus durable ainsi que sur les enjeux du réchauffement climatique et de transition écologique. Le contexte du site et les zones de réglementations et de conservations sont dûment explicités ainsi que les résultats obtenus lors des missions de terrain.
Il s’assure ici de démontrer qu’il est possible de mêler l’exploitation forestière avec un modèle de préservation et de conservation de l’environnement mais aussi d’énumérer les différents enjeux et formes de mesures adaptatives qui accompagnent la ligne de conduite du rapport.
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L’évolution des paysages autour du prieuré de Marcevol depuis le XIIème siècle Sous son apparence anodine, le paysage actuel est un héritage des paysages anciens. Comprendre les logiques du passé nous permet également de mieux appréhender le présent et le futur, c'est dans ce cadre que l'étude des paysages autour du prieuré de Marcevol s'inscrit.
Pour étudier les paysages anciens, il est nécessaire d'acquérir des données pour comprendre les dynamiques paysagères. Cela passe notamment par l'étude des archives pour dégager des indices et des hypothèses selon les périodes. Ces données seront remobilisées par l'équipe du Prieuré pour assurer la communication autour de l'évènement fêtant « les 50 ans du projet de restauration et d'animation du Prieuré de Marcevol », prévu du 26 au 29 mai 2022. Mais elles pourront également être remobilisées lors d'autres évènements, à des fins pédagogiques (animation de groupes, visites guidées...).
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L’apiculture : une solution pour valoriser les plantes exotiques envahissantes ?
Ce mémoire traite d’un stage effectué au CNRS entre juin et août 2021. Le CNRS a élaboré le projet de recherche EI2P qui se propose d’étudier les plantes exotiques envahissantes en posant dessus un regard nouveau : à défaut de les éliminer, pourquoi ne pas tenter de les valoriser ?
Mon stage s’insérait dans la partie « Accompagner le changement » du projet, autrement dit dans un registre de médiation, et notamment de la démarche ComMod. Mes missions ont été de deux natures : élaborer une base de données bibliographique sur les thèmes des plantes invasives et de la médiation environnementale, et proposer des actions de médiations à des acteurs variés (apiculteurs, grand public, élèves de cycle 3) et dans des cadres divers (festival, démarche de médiation, enquêtes sociologiques, cadre scolaire).
Dans ce mémoire seront explicités le projet EI2P et les cadres théoriques auxquels ils se rattache, puis plus spécifiquement mes missions de stage et la façon dont elles s’intègrent à la fois dans le projet, et plus généralement dans l’aménagement des territoires montagnards.
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Les Forêts anciennes et récentes en Vanoise :
Caractéristiques et maturité
Les forêts ont évolué avec les sociétés humaines aux cours des siècles. Elles représentent à
la fois un obstacle à l’utilisation des terres et une ressource. L’exploitation de la forêt par
l’Homme amène les forêts françaises à un minimum forestier en 1860. Seul 10% du
territoires est alors couverts par des forêts. En plaine, les forêts ont parfois complétement
disparu mais en montagne des boisements ont subsisté. L’objectif de ce mémoire est de
caractériser ce qui a protégé ces forêts qu’on définit aujourd’hui comme « ancienne » dans le
parc de la Vanoise. Nous avons aussi évalué le degré de maturité possible des forêts
anciennes par rapport aux forêts récentes à partir des données de l’ONF.
L’analyse statistique de données environnementales et sociétales a permis de
déterminer qu’en 1860, les principaux critères qui influent sur l’exploitation des forêts sont la
distance aux villages, la pente et l’altitude. Si les forêts anciennes se situent donc loin des
villages et dans des pentes ou à une altitude importante c’est avant tout parce que le
déboisement de ces espaces est compliqué (pente, altitude) et qu’ils ne peuvent pas être
facilement transformé en terres agricoles (distance, pente). Les données dont nous
disposions sur la maturité des boisements nous ont permis de déterminer la tendance du
degré de maturité des forêts récentes et anciennes. L’évolution de la société et la gestion
actuelle des forêts laisse en effet penser que les forêts anciennes ont un plus haut degré de
maturité car des contraintes d’accessibilités subsistent et empêche leur exploitation.
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Approche géographique et environnementale du refuge de montagne - Stage à la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM) Ce rapport de stage propose une approche géographique et environnementale du refuge de
montagne. L’approche se base principalement dans le cadre d’un stage de trois mois réalisé au sein de
la Fédération Française des Clubs Alpins et de Montagne (FFCAM). C’est en s’appuyant sur cette
expérience que seront détaillés les enjeux de gestion des refuges de montagne. Ce dernier constitue
un objet original et complexe du territoire montagnard qui s’intègre aujourd’hui dans les objectifs du
développement durable. A travers mes missions de cartographie et d’inventaires techniques
d’équipement, j’ai pu dresser dans ce mémoire les spécificités de gestion des refuges. Entre sa gestion
technique et originale en site isolé d’altitude (énergie, eau, assainissement, traitement des déchets) et
son inscription au cœur d’un environnement et d’un paysage sensible et protégé, le refuge demeure
un bâtiment unique. La place qu’occupe aujourd’hui le refuge dans cet environnement à forts enjeux
environnementaux l’intègre dans de nombreuses restrictions et règlementations. Cette spécificité
règlementaire implique une gestion particulièrement contraignante en plus des contraintes du milieu
montagnard. Le rapport évoquera par la suite les rouages et les logiques des rénovations et des
reconstructions de refuge dans le cadre d’un plan de rénovation.
Dans ce rapport de stage, l’approche géographique comportera une analyse globalisante de ces
enjeux, notamment à travers des observations de terrain. Les missions réalisées durant le stage seront
détaillées dans le rapport, ce qui permettra également de resituer mon travail dans les différentes
temporalités de ces enjeux.
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Le métier de garde pastoral dans les Hautes-Pyrénées au sein
de la commission syndicale de la vallée de Saint-Savin
Ce mémoire est un rapport d’activités, sur le métier de Garde Pastoral.
Ce rapport détaille les missions que doit réaliser un Garde Pastoral
durant la saison estivale, son rôle au sein de la Commission Syndicale
de la Vallée de Saint-Savin (CSVSS).
Il contient également un descriptif du territoire de la Commission
Syndicale de la Vallée de Saint Savin ainsi que la commune de
Cauterets. Ce rapport comprend également les spécificités des
différentes Unités Pastorales ainsi que l’utilisation de ces espaces par
les éleveurs et leurs troupeaux. Enfin dans ce mémoire on retrouve les
divers usages des espaces montagnards de la Commission Syndicale de
la Vallée de Saint-Savin
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Comment lier sauvegarde du patrimoine et valorisation économique. Le cas des arbres têtards de Matheysine (Isère) Le territoire de la Matheysine est riche de ses arbres taillés en têtard, façonnés autrefois pour répondre aux différents besoins de la société rurale. Considéré comme l’arbre paysan aux mille usages, l’arbre têtard permettait d’obtenir une importante quantité de bois nécessaire à la cuisson, au chauffage et à l’élaboration des objets du quotidien, ainsi qu’une ressource fourragère cruciale pour alimenter le troupeau lors des longs mois hivernaux. Cette pratique donnait accès à un rendement régulier en matière ligneuse sans nuire à l’arbre, dans une société montagnarde déjà fortement déboisée. Seulement, d’autres sources d’énergie comblent aujourd’hui nos besoins délaissant les arbres têtards qui jalonnent encore nos chemins et nos haies. Néanmoins, il fleurit depuis peu en France, des initiatives visant à sauvegarder ce patrimoine naturel que constituent les arbres têtard ainsi que le bocage, paysage auquel les trognes sont souvent intégrées. Conserver ces éléments patrimoniaux peut apporter de nombreux avantages aux agriculteurs et aux éleveurs du territoire tout en étant bénéfique pour la biodiversité. C’est en 2015 que l’association Drac Nature débute le premier inventaire exhaustif d’arbres têtards en France, sur le territoire de la Communauté de Commune de la Matheysine au Sud de l’Isère. Ce dernier ne s’achèvera qu’en 2021 avec près de 70 000 arbres recensés, dont près de la moitié sont des Frêne élevé (Fraxinus excelsior). Ces résultats montrent une remarquable densité en arbres têtards, bien que seulement 20 % d’entre eux ait été entretenu durant ces dix dernières années et témoignent ainsi d’un usage, aujourd’hui désuet de ces arbres. Cependant, ceux-ci s’ils sont valorisés, peuvent être une chance pour le développement du territoire dans un contexte de quête de résilience. C’est pourquoi dès 2018, Drac Nature a initié une étude afin d’identifier les potentialités du territoire dans le but de mettre en place un projet de filière de valorisation autour des produits résultant de la taille de ces arbres particuliers.
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Des loups qui s'habituent à l'Homme ?
Analyse des changements de perception à l'égard du comportementdes grands prédateurs en France de 1993 à 2020 Les enjeux de conservation des grands prédateurs ont d’autant complexes qu’ils se croisent avec de nombreux enjeux humains, mais également pour l’image symbolique qu’ils renvoient. Depuis son retour en France dans les années 1990, l'espace occupé par le loup gris (Canis lupus) ne cesse d'augmenter. En20 ans, son aire de présence est passée de 10 000km² à plus de60 000km², répartie entre des zones d'occupation régulière et occasionnelle. L'observation de cet animal en devient de ce fait de plus en plus probable et son observation à proximité des infrastructures humaines alimente les débats sur une nouvelle question : est-ce que le loup peut s'habituer à la présence humaine et constituer un problème de sécurité publique ? Un travail d'analyses statistiques a été réalisé à partir des témoignages collectés par le réseau participatif coordonné par l'Office Français de la Biodiversité. L'objectif de cette étude originale est d'éclaircir les questions qui émanent de ce nouveau sujet d'interaction entre l'Homme et la faune sauvage.
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La mobilité en zone rurale.
La démocratisation dans les années 1960 de la voiture a profondément influencé en
faveur d’un mode de déplacement individuel. Aujourd’hui, les espaces urbains sont réputés
comme étant des territoires accessibles et où se déplacer est relativement simple. Les
territoires plus isolés subissent encore cet héritage où les déplacements se faisaient
uniquement en voiture. Le besoin de diversifier l’offre de transport à longtemps était une
thématique que les pouvoirs publics cantonnaient aux simples territoires urbains. Or, la mobilité
est un élément central dans le développement local d’un territoire rural. Le Pays de Maurs (Cantal) est
un territoire qui porte une réflexion sur un modèle alternatif à la voiture individuelle et tient à
développer un mode de déplacement moins polluant. Même si la présence de la voiture reste encore
largement majoritaire, cette collectivité s’accapare un nouvel outil d’urbanisme réglementaire afin
d’atteindre ces objectifs. Au cours de ce stage, j’ai pu travailler sur ce nouvel outil qu’est l’orientation
d’aménagement et de programmation concernant le volet mobilité. Ce dispositif connaît un vrai
succès, et pourraient prochainement venir repenser la manière de d’organiser les mobilités à l’échelle
communale ou intercommunale dans un territoire rural.