Contenus

• L’approche disciplinaire dans le domaine de la couleur : Éléments de structuration pour une définition d’une identité de la couleur.
  La couleur, d’abord cantonnée aux arts, est aujourd’hui très présente dans le monde, gagnant en légitimité et visibilité. De nombreux chercheurs et professionnels l’utilisent et se reconnaissent dedans. Mais la diversité des approches complexifie la création d’une unité dans la couleur, rendant délicat la reconnaissance du métier de coloriste. L’élaboration d’un état des lieux de la couleur aujourd’hui, en questionnant son potentiel disciplinaire, permet de défendre le rôle du designer-coloriste dans le monde en conception. L’évolution et la complexification des connaissances actuelles, mènent à la création exponentielle de nouvelles disciplines. La couleur n’arrive pourtant pas à trouver sa place. Toutefois, des normes pourraient servir d’élément-nœuds : les longueurs d’ondes, le lexique et les codifications. Les théories et modèles, ceux de Le Blon, de Chevreul ou d’Itten, permettraient de reconnaître la pensée disciplinaire. Des méthodologies et pratiques pourraient fédérer une communauté disciplinaire, comme celles de Jean-Philippe Lenclos, de Luis Barragan ou de Kobayashi. Tout ces éléments montrent que la couleur a potentiel à faire discipline. En temps que designer-coloriste, je considère ces lois au pouvoir unifiant, comme des outils complémentaires permettant de mieux communiquer et interagir entre les domaines.
• L'expérience de la couleur et du prendre soin
  Ce mémoire traite de l'expérience de la couleur et du prendre-soin. Il vise à remettre en question le système de soin actuel. La question étudiée ici est : De quelles façon un protocole créatif peut-il mener à une pratique du prendre-soin ? Cette recherche permet de questionner le rôle de la couleur dans nos environnements de vie et son impact sur l'individu. La couleur est ici envisagée comme un outil, comme un moyen de renouer avec l'humanisme, via des protocoles proposés dans le domaine de la santé. Cette dernière prend alors un rôle thérapeutique ; elle pourrait soulager l'homme de façon légère et ludique, et permettre de faciliter les transitions entre hôpitaux et domiciles pour des patients en détresse psychologique. Dans cette étude, j'ai d'abord analysé les relations existantes entre moi, les couleurs, et ma pratique artistique via la création d'un recueil de poèmes. J'ai par la suite créé un protocole méthodique, adapté à mes besoins, servant de guide d'utilisation des couleurs afin de tester leurs effets sur mon quotidien. Après avoir mené des expériences sur moi-même, je constate que manipuler les couleurs quotidiennes a des effets évident sur l'humeur et les émotions.
• La construction de l'ancestralité chez les Misak du Cauca Colombien. Une histoire contemporaine de l'ethnicité.
  L'intention principale de ce travail de recherche se concentre sur l'étude de l'évolution du discours identitaire de la néo-ethnicité Misak, qui utilise le concept d'ancestralité comme un outil politique pour revendiquer ses droits de territoire et d'autonomie.
• “Change becomes her” : Femmes afro-américaines, des Black Panthers à Black Lives Matter, entre évolution et revers.
  Ce mémoire retrace l'histoire des femmes noires aux Etats-Unis, de l'esclavage aux Black Panthers à Black lives Matter, ce travail de recherche s'attache a discuter de l'évolution de la condition des femmes noires au sein des luttes antiracistes ainsi que leur place dans la société américaine.
• Stratégies et usages de l'alimentation dans l'établissement de personnes migrantes transnationales à la Nouvelle-Orléans après les ouragans de 2005 : Comment le champ de l'alimentation se porte t-il à l'interface des tensions politiques post-catastrophe environnementale ?
  Ce mémoire de recherche se focalise aux États-Unis sur New Orleans (NO) en tant qu'aire métropolitaine au Sud-Est de l’État de Louisiana au Sud des États-Unis. Je m'intéresse aux situations post-ouragans des personnes migrantes, transnationales et primo-arrivantes à NO de façon entremêlée au système alimentaire. NO a été frappés par des ouragans particulièrement destructeurs : Katrina, suivi de Rita en 2005 en Louisiane. Suite à ces ouragans, des mouvements migratoires liés aux demandes de main d’œuvre en reconstruction ont opéré en Louisiane, ce qui a conduit à l'installation de populations latinos-américaines dans les paroisses de Orleans, Jefferson et Saint Bernard (Sluyter, 2017 ; Gibson, 2013 ; Fouts, 2011 ; Fussell, 2009a et b). Les populations noires-américaines ont décru massivement, tandis que la proportion de personnes recensées « latino » ou « hispanic » par le US Census (2020) a augmenté significativement. Elles sont précédées de présences de longue date via des communautés établies au XXe siècle, honduriennes et nicaraguayennes entre autres. L'arrivée rapide et nombreuse de personnes aux habitudes alimentaires situées culturellement et affectivement ailleurs rend visible des performances actives dans le paysage alimentaire local de cuisines transnationales et de pratiques translocales. Je souhaite présenter dans ce mémoire l'incidence de ces interactions dans ce qu'elles disent de l'installation des personnes migrantes primo-arrivantes et de l'amplitude au changement et à la résilience du paysage alimentaire de NO. Je me focalise sur deux points : la restauration et l'agriculture.
• L'arsynographie Une conception de l'architecture vers la scénographie ou de la scénographie vers l'architecture.
  L’architecture et la scénographie sont en plusieurs points similaires et opposés à la fois. Il s’agit de deux métiers séparés et pourtant regroupés dans l’enseignement en ce qui constitue le design d’espace. La relation entre la scénographie et l’architecture semble être indéfinissable et c’est ce qui nous amène à nous poser la question sur la nature de leur relation. Cela, en vue de définir, et appréhender une nouvelle pratique, à leur intersection. En l’absence de réelle convention définissant le cadre de cette relation, ce questionnement serait interrogé en adoptant une pratique empirique. C’est-à-dire, fondée sur l’expérimentation et l’auto-analyse, basée sur divers projets de design d’espace. Cette étude, par l’exploration de ces pratiques, s’exprime notamment par le projet comme lieu d’expérimentation et d’étude. Nous envisageons de repenser l’expérience du lieu avec l’émergence d’une tierce discipline. Cette discipline en question est l’arsynographie. Elle vise à redéfinir la relation entre la scénographie et l’architecture en introduisant un nouveau concept par lequel ces deux entités se complètent et de ce fait, se rassemblent. Le cœur de cette étude est donc de comprendre les enjeux et l’approche de l’arsynographie, notamment au travers de l’expérience du lieu pour l’usager. En suivant, d’identifier cette nouvelle méthode de conception, pour la pratique de projet. Pour conclure, une notion clé est d’apporter à un projet architectural, une dimension scénique et donc une forme de mise en scène. Celle-ci est proposée à l’expérience de l’usager, quel qu’il soit (l’habitant, le visiteur…). Elle a pour effet de lui donner à voir, de lui faire vivre son environnement sous un autre regard qui se veut plus sensible.
• De L'art à l'aménagement de l'espace funéraire, manifeste pour un parc du souvenir écologiste et méditatif
  En France, au début du XXIe siècle, les rites funéraires étaient en profonde transformation. L'espace funéraire devait répondre à un besoin de mémoire tout en prenant en compte les contraintes liées à l'espace et les enjeux écologiques. J'ai dû apporter une réponse au paradoxe de la trace physique (le corps) qui devait disparaître tout en laissant subsister la trace immatérielle (le souvenir du défunt). J'ai abordé cette réflexion selon une approche sociologique et une approche urbaniste. L'évolution de notre société et la façon d'envisager la mort ont modifié notre perception du cimetière. Cela s'est traduit par l'essor de la crémation qui a fait baisser la fréquentation de ces lieux. Mais le cimetière est resté un lieu entre tradition et modernité. Il entretient le lien entre les vivants et les morts. Malgré une évolution des nouvelles croyances, les Français respectent la mort. Le cimetière répond à un besoin de deuil et de mémoire. Il est une parenthèse nécessaire dans l'espace-temps. Le cimetière est un espace de respiration, un espace vert, en rupture avec le milieu urbain. Cependant, j'ai dû repenser l’aménagement du cimetière car il n'était plus en phase avec les attentes des nouvelles générations. J'ai dû innover sans trahir les traditions. J'ai conçu un cimetière comme un parc qui se fonde dans son environnement. Le cimetière devait rester un lieu symbolique fort. Mais il devait aussi redéfinir la spatialité du deuil pour entretenir la relation aux morts.
• Le relevé au regard des convergences transdisciplinaires des Couleurs, Temps, Architectures et Patrimoines : Le processus de préfiguration d’un métier de technicien coloriste-designer
  Si Le monde de la couleur, est un monde dense, aléatoire, lexicalement varié, et géométriquement normé, cette étude menée sera pour ce nouveau métier un nouvel élan vers la réappropriation de l’outil couleur, un véritable outil de vérification, unique en son genre et modélisant la typologie architecturale d’une ville de par les graphiques inscrits. De forme aléatoire, et plus ou moins conséquent, cet outil, sera avant tout une réincarnation de divers relevés, tels que ceux de l’inventaire du plan visiblement modelés sous une nouvelle normalisation.
• Scénographier un clip vidéo ; immerger le spectateur.
  Le design d’espace est dédié à l’usager qui va entrer dans l’espace conçu. Dans le domaine de la scénographie, c’est l’expérience de l’usager qui fait sens à cette pratique. Dans le cadre d’une scénographie appliquée à un clip vidéo musical, l’expérience se trouve dans l’immersion du spectateur. Nous allons voir au travers de ce mémoire comment il est possible d’aboutir à l’expérience d’immersion vis-à-vis du spectateur malgré l’intervalle de l’écran qui sépare l’espace conçu à celui perçu. Partant également du constat que le clip vidéo n’est pas encore un domaine institutionnalisé dans le monde du design d’espace, ce mémoire permettra de mettre en lumière cet art audiovisuel qui dispose d’un grand potentiel dans la pratique de la scénographie.
• L'atypique dans l'architecture comme réappropriation de nos habitats
  Sous l'effet de la mondialisation, notre société se développe de plus en plus, notamment dans les industries. Nos modes de consommation ont changé. Les interactions mondiales ont conduit à une homogénéisation de nos sociétés et de nos modes de vie. Plus important encore, cela a désormais un impact sur nos relations avec notre environnement. En effet, nous ne prenons plus le temps ni même la peine de nous en soucier. Au contraire, nous observons de nombreuses personnes qui vont à l'encontre de cette tendance. Ils introduisent de nouveaux modes de vie qui sont perçus comme plus atypiques. De plus, la mondialisation a un impact sur l’architecture d’intérieur. Les tendances et les produits vendus par les industriels ont influencé les choix et surtout les goûts et la conception de nos intérieurs. A partir de ces analyses, nous pouvons voir comment prendre du recul et réfléchir à une nouvelle façon de concevoir en changeant les codes de la profession. A partir de ces analyses, nous pouvons réfléchir à une nouvelle façon de concevoir. Cela ne sera possible qu'en changeant les codes de la profession (architecte d’intérieur). Mais avant tout, la question que nous devons nous poser en tant que professionnels est : comment avoir un nouveau regard sur le lieu et comment se le réapproprier.
• La marche, méthodologie de création pour la découverte du monde
  Cette recherche porte sur l’enjeu de la marche dans nos vies et souligne les rapports entre la marche de l’homme et son environnement. Comprendre la marche nous aide à comprendre notre monde ainsi que la manière dont elle peut le façonner. Mais alors en quoi la marche de l’homme est-elle un outil pour découvrir et redéfinir le monde? Tout d’abord la marche est une manière de nous mettre en éveil dans le monde. Cette mise en mouvement du corps, elle nous permet de nous lier à notre environnement et de prendre le temps de le redécouvrir par la pratique du site. En ce sens, la marche fait ressortir l’atmosphère particulière de l’environnement. Dans cette immersion et par notre perception de notre environnement, nous adoptons notre démarche afin de le façonner à nos besoins. Pendant la promenade, le corps est donc le vecteur des transformations qui s’opèrent dans le paysage. Enfin, la marche est un outil de création pour les designers. Leurs approches varient en fonction de la déambulation de l’homme dans l’espace. Les résultats de cette pratique permettent ainsi aux designers de mieux répondre aux besoins de l’homme et de l’environnement durant les phases de création. La marche devient alors un outil de recherche et de création.
• Concevoir avec le vivant, sensibiliser à l’environnement : de l’attachement à la responsabilisation
  Dans le but de répondre aux enjeux environnementaux, les nouvelles constructions se concentrent sur des solutions techniques et participent à l’uniformisation des espaces quotidiens. La maison individuelle, idéal de nombreux français, illustre parfaitement ce problème et sert de base à mon argumentaire. L’objectif de ce mémoire est de montrer qu’ajouter une dimension sensible à la conception de projet permettrait de responsabiliser l’habitant et éviter la perte d’identité des territoires. Je pose en premier lieu un cadre théorique sur les enjeux environnementaux, sociétaux et pratiques. Cette partie met en avant la relation complexe que l’homme entretien avec son environnement. Pour comprendre le rapport à l’espace et à la société je m’appuie sur le jardin comme représentation de la nature pour faire le lien avec le paysage, l’architecture et m’étendre à toutes les relations à l’espace possible en tant qu’être vivant. Dans cette notion de vivant je regroupe toutes les formes de rapport entre l’homme et la nature, les mouvements, le corps individuel et social, la culture… En second lieu, à partir des constats de la partie précédente je propose des hypothèses pour que le vivant devienne la matière de création, le composant de l’espace architectural. J’aborde la pratique in-situ et les paysages multisensoriels qu’elle crée et l’importance qu’elle a dans le comportement de l’individu pour initier un nouveau mode de vie. J’interroge également les modifications possibles de nos modes de conceptions actuels pour changer le rapport à l’environnement à travers la géographie sensible et la carte sensible.
• La scénographie entre fascination et réflexion.
  Entre fascination, stupéfaction et réflexion, la scénographie contemporaine a évolué avec le temps pour devenir une « révélation vivante ». C’est ce qu’exprime Marcel Freydefont dans son Traité sur la scénographie. Elle a évolué avec le temps passant d’un simple décor de scène à celui d’une expérience scénographique. Une image scénique singulière prenant aujourd’hui en compte dans sa conception les spectateurs. Cette nouvelle scénographie joue sur une approche expérimentale en mêlant immersion et interaction avec l’esthétisme. La scénographie donne une matérialité de l’espace qui captive, questionne et intéresse le spectateur pour le plonger au cœur de la scène. La scénographie contemporaine permet aux visiteurs d’être acteurs de leur propre visite et ainsi de donner vie à l’espace scénique. Avec cette nouvelle approche de la scénographie, la sensorialité est à son comble, et invite le public à une véritable exploration de l’espace scénographique. La scénographie contemporaine est donc l’art d’organiser l’espace. Le talent des scénographes vient nourrir l’imaginaire des spectateurs pour créer un échange unique qui conduira la scénographie à son terme.
• La posture hybride et résonante du concepteur lumière. Une étude introspective pour une meilleure relation au monde nocturne.
  La posture s’insère comme notion principale dans notre problématique. Elle est examinée chez le concepteur lumière : sujet de la recherche. Ce mémoire se veut être une étude introspective sur le concepteur lumière en tant que posture professionnelle et relationnelle. Le but est d’œuvrer à une meilleure relation au monde nocturne. L’arborescence de la réflexion et de l’introspection se ramifie en deux chapitres : la posture hybride d’une part et la posture résonante d’autre part. L’hybridité constitue une notion centrale de notre vécu actuel. Nous vivons dans une modernité tardive ; un monde en accélération et en constante évolution, où faire preuve d’adaptabilité est une ouverture à des formes d’existence multiples. L’étude de la posture hybride pose la question clé : qui est le concepteur lumière ? Un professionnel pluridisciplinaire. Il est à la fois technicien, ingénieur et artiste plasticien. Il façonne la matière lumière à travers une mutation d’approches et de pratiques. De même, il met en œuvre des projets lumières par le biais de la collaboration. Celle-ci est vectrice de métissage. Nous observerons la posture hybride du concepteur lumière à travers diverses études de cas, principalement basées sur mon expérience personnelle. La pollution lumineuse, fléau de notre ère et marronnier de la profession, ouvre la réflexion sur la posture résonante du concepteur lumière. La création lumineuse est confrontée à sa contradiction, sa dissonance avec le monde nocturne, car productrice d’ « une diurnisation de la nuit ». Pour nous, le monde nocturne se définit par le monde de l’urbain avec ses composantes et ses rythmes et, en parallèle, à l’échelle de la Nature et du ciel ‘‘étoilé’’. Comment se positionne le concepteur lumière par rapport aux dissonances que son métier a avec le monde nocturne ? Requestionne-t-il l’éthique de sa profession ?Pour y répondre, nous nous appuyons sur le concept de la Résonance, du sociologue allemand Hartmut Rosa, une théorie critique de la société. Nous l’adoptons pour tisser la posture résonante du concepteur lumière. A l’aide de postures hybride et résonante, le concepteur lumière peut élaborer des systèmes relationnels pour construire une meilleure relation au monde nocturne.
• Quand l'art et l'architecture confluent
  Ayant suivi un parcours scolaire et universitaire basé sur le design depuis le lycée, j’ai pu découvrir énormément de possibilités de créations différentes. Les domaines du design d’espace et de l’expression plastique sont ceux qui m’ intéressaient le plus ; l’Architecture pour sa possibilité de création qui ne fait que croître, et l’Art pour sa possibilité de s’évader et de laisser libre court à l’imaginaire. Les apprentissages théoriques concernant l’Art et l’Architecture sont généralement formatés durant les études, or, il est important d’arriver à se déconditionner de ces notions fixes et distinctes. En effet, l’évolution de la façon de réfléchir, l’apparition de la technologie qui a remis en question les fondamentaux de l’architecture et la communication qui a permis un métissage de ces deux domaines montrent bien la confluence actuelle entre Art et Architecture. Ce qui amène au questionnement suivant, quand & comment la confluence entre Art et Architecture a t-elle lieu ? Chaque domaine distinct n’a pas été étudié séparément, au contraire, ces études portent sur la rencontre de l’Art et de l’Architecture. Les recherches ont commencé par les raisons de cette confluence, puis le résultat et l’apport de celle-ci, pour terminer avec la place du designer d’espace, qui est l’acteur de cette confluence. Ces différents points sont étudiés tout au long de ce mémoire à travers des études de cas précises. L’installation, l’éphémère, l’événementiel ainsi que la scénographie font partie des résultats de cette confluence. Ces recherches retranscrivent un point de vue nouveau, qui se trouve à mi parcours entre Art et Architecture.
• Imaginarium : un modèle d'expérience cognitive de construction spatiale
  Ce mémoire aborde le thème du processus de création dans l’espace imaginaire pour mener à un projet. Cependant le monde imaginaire est une intention mentale et un concept difficile à définir. Il a pour volonté de faire représenter quelque chose déjà perçu ou ressenti par nos sens pour recréer. C’est pourquoi, nous répondrons à la pro- blématique l’imaginarium : un modèle de construction, en visitant cet espace cognitif, tout en faisant un lien entre l’imagination et l’architecture. Nous retrouvons dans le langage français, des termes pouvant décrire ces deux domaines comme l’espace, la construction, la structure etc. L’objectif de cette étude est de définir ce qu’est cet outil cognitif, cet univers personnel pour différencier l’imaginaire productif et créatif qui sont constamment influencés par la réalité. Par la suite, l’organisation par projection mentale permet de raisonner pour faire et ainsi changer le monde réel. Pour conclure on pourrait dire que l’imaginarium désigne un espace mental où tout se crée ou se recrée. Il s’anime par des projections où la conception est fictive et construit des envies et des besoins.
• L'image, un autre langage : une chance d'intégration pour les sourds
  Le mémoire que je souhaite présenter est lié directement à mon projet professionnel. Ce travail s’appuie sur une réalité qui concerne mon handicap de la surdité. La problématique engagée dans mon travail est la suivante : « Comment le support graphique peut être vecteur d’un nouveau langage commun à tous ? » Pour mon projet professionnel, j’ai imaginé proposer un jeu de cartes illustrées permettant de comprendre et d’apprendre la Langue des Signes autrement que par le texte. Il s’agit d’un concept ludique et attrayant pouvant motiver toute personne intéressée par la Langue des Signes Française. Mon mémoire se présente en trois parties : -1ère partie : Elle traite du rôle, des effets de l’image aujourd’hui et de ses effets aujourd’hui ainsi que de son impact sur la surdité dans la société. - 2ème partie : Elle concerne le handicap de la surdité et son fonctionnement - 3ème partie : Elle porte sur l’intérêt du graphisme sur support papier. Ce travail ainsi que la conception du projet professionnel m’ont permis de relever un véritable challenge car j’ai pu exprimer de la créativité. Pour rendre le projet opérationnel, il m’a fallu sortir des sentiers battus et dépasser le fait que l’image transmet une simple interprétation de la libre pensé de chacun, mais peut représenter également un outil d’apprentissage au même titre que le langage écrit.
• Les Tiny houses
  Nous allons tout d’abord évoqué le contexte de ce que j’imagine quand je pense «Tiny house». Pour moi évoquer ces mots est synonyme d’aventures, de se jeter dans l’inconnu et de se détacher d’un mode de vie qui aujourd’hui est régit par une forte industrialisation, une forte consommation et n’emportait qu’avec soi le strict nécéssaire tout en respectant et préservant la nature. Je me souviens encore des cours d’histoire que je suivais au primaire et au collège, ou l’on m’a appris que l’homme (préhistorique) était chasseur-cueilleur mais aussi nomade, et de par conséquent était avide d’exploration ; d’explorer, de s’aventurer dans le monde dans lequel il vivait. Mais plus le temps passa, et plus l’Homme s’était instruit, ce qui le conduisit à changer petit à petit son mode de vie pour quelque chose de sédentaire. De nos jours, en raison de notre sédentarisation, le monde dans lequel nous vivons nous est inconnu. Pourtant il ne nous est pas familier de croiser des voyageurs, randonneur, en proie au désir de découvrir le monde, d’exploration .. Pour ne citer qu’eux, bien que ce soit leur «métier», les forains sillonnant les villes ne pourraient se résoudre au sédentarisme. L’homme ressent-il le besoin d’un retour à cette vie nomade, pourtant tant controversée depuis des siècles et encore aujourd’hui ?
• Textile, pratiques féminines anciennes et multisensorialité : pour un design du prendre soin
  La temporalité est une notion déterminante dans le domaine du design textile et de la mode. La révolution industrielle, amenant au design des solutions techniques révolutionnaires, a insufflé petit à petit le besoin de rentabilité et de rapidité. C’est en 1990 que la mode va alors suivre cet élan avec l’arrivée de la fast fashion. Pourtant elle n’a pas toujours été soumise à cette pression du « toujours plus, toujours plus vite ». Avant l’invention des machines complètement détachées de l’homme, les techniques sensibles donnent une dimension précieuse estimant le textile en tant que matière noble. Ainsi, comment les pratiques textiles féminines anciennes exogènes et la multisensorialité peuvent-elles inspirer le designer dans une démarche du prendre soin ? Afin de répondre à cette question, ma recherche s’est basée sur une approche anthropologique des pratiques textiles féminines anciennes ainsi que sur l’éthique de care. Le design care est une approche du design centré sur l’humain qui fait du bien. Amener du sensible dans la création en design c’est aussi être au plus proche du consommateur et de ses besoins. C’est ici que l’intervention du sensoriel, ajoutée à toutes ces précédentes instances, sera la plus impactante. Le design sensoriel permet d’avoir une approche plus sensible. Faire appel aux cinq sens, langage universel, va permettre l’empathie de l’homme afin de proposer des solutions toujours plus humaines et de bien-être. Ce mémoire m’a permis de définir ma pratique et de comprendre les enjeux dans la création du designer sensoriel-textile afin de construire une réflexion autour du design d’aujourd’hui et de demain.
• Conception d’un entre deux immersif d’ambiances sensorielles de la lecture de paysage.
  Dans ce mémoire "Conception d’un entre deux immersif d’ambiances sensorielles de la lecture de paysage" il est expliqué les différents sens du corps humain et leurs interactions au monde. Dans la continuité il est traité et expliqué l'interaction que nos sens ont avec l'environnement qui l'entour, ce qui créait nos perceptions avec notre habitat. Sachant que chaque être humain développe ses propres sens individuellement et que nous interprétons plus ou moins nos environnements différemment. Notre interprétation est tout à fait différente. C'est pourquoi dans ce mémoire, il est exploré nos ambiances sensorielles qui nous entourent et savoir lire le paysage dans son immersion comme dans sa contemplation, afin de pouvoir construire des environnements qui nous ressemblent et de s'émanciper tout en évoluent dans notre habitat sensoriel personnel ou commun.