Contenus

• Lecture(s) d'espace(s)
  Afin de mener une recherche sur cette appréhension de l’espace par l’image, je poserais dans un premier temps la question de la perception. Il s’agira de définir et mettre en relation les différents espaces de l’œuvre. Explorer les expériences sensibles que permet l’espace dans l’appréhension d’une œuvre, notamment grâce aux déplacements et aux points de vue. Questionner cette perception nous amènera des réponses sur comment ajuster notre regard en allant contre le confort de simplement voir sans avoir une approche de regardeur. Par la suite on analysera l’image de l’espace à travers le médium photographique : de la simple dénotation vers sa connotation et l’importance qu’à le geste photographique dans la réalisation de la production. Le rapport objectif ou subjectif de l’auteur face à l’image ainsi que le pouvoir évocateur et poétique que peuvent transmettre ces images. Pour finir, j’aborderais l’importance du processus et de la démarche plastique de mes productions afin de mettre en avant les multiples chemins d’une œuvre, la déconstruction de l’image, l’hybridation des pratiques ou encore la collecte. Ces différentes exploitations de l’image photographiques permettent par l’association ou la transformation, de focaliser le regardeur sur une autre vision de ce qui l’entoure.
• La démarche d'investigation, quels besoins praxéologiques pour l'enseignant ?
  L’étude présentée porte sur les répercussions de la mise en œuvre de la démarche d’investigation sur la praxéologie des enseignants et par résonnance sur les apprentissages des élèves en primaire, cycles 2 et 3. Telle qu’elle est proposée dans les programmes aujourd’hui, la démarche d’investigation a pour but d’amener les élèves à mener à bien « une tâche non guidée exigeant une prise d’initiative ». Ainsi confronté à un problème qu’il ne sait pas résoudre dans un premier temps, l’élève est obligé de prendre des initiatives et cela le place en position d’agir. Sur le terrain, constat est fait que la démarche d’investigation a des répercussions plutôt positives, sur les élèves, sur leurs approches et leurs rapports aux savoirs, leur pérennisation. Pourtant cette dernière reste encore peu utilisée par les enseignants. D’où l’interrogation de savoir ce qu’apporte vraiment la démarche d’investigation : en quoi l’utilisation ou la mise en place la démarche d’investigation en classe permet l’évolution de la conception des enseignements en sciences et donc l’acquisition des savoirs et savoirs faire. Du point de vue de l’enseignant, cela induit des modifications de la pratique pédagogique afin de laisser plus de place aux élèves dans les différents moments d’enseignement. Proposer aux élèves ce type de démarche d’apprentissage implique donc pour les enseignants une mise en adéquation de leur pratique professionnelle. Car si ces derniers en voient souvent l’utilité qu’en sera-t-il de leur acceptabilité ? Nous essayerons d’apporter des réponses aux questionnements suivant : • Comment se positionnent les élèves et les enseignants par rapport à la démarche d’investigation ? Cela change-t-il leur manière d’aborder les apprentissages ? • Quels sont les freins rencontrés lors de sa mise en œuvre aussi bien du côté des élèves que de celui des enseignants ? Comment peut-on les dépasser ?
• La régulation des désordres en maternelle : description et analyse des pratiques d’un enseignant expérimenté
  Description et analyse de pratiques professionnelles significatives ou non pour un enseignant expérimenté relatives à la gestion des désordres en classe de maternelle.
• Une approche fondée sur des réflexions métagraphiques afin de permettre aux élèves de pallier leurs erreurs orthographiques
  Ce mémoire a pour objectif de développer des activités post-écriture, appelées « réflexions métagraphiques », dans le but d'aider les élèves à comprendre le fonctionnement de la langue et leur propre réflexion lorsqu'ils formulent celle-ci à l'écrit. Ces activités permettent aux élèves d'apprendre à se relire de manière efficace afin qu'ils puissent, en se posant des questions, arriver à se corriger.
• Continuité pédagogique et sentiment d’auto efficacité des enseignants du premier degré, quels éléments subsisteront lors d’un retour à la normale ?
  L’année 2020 est marquée par son caractère inédit, une pandémie mondiale, une population assignée à résidence et par conséquent une modification de la forme scolaire. Les enseignants ont mis en place dans cette situation « la continuité pédagogique » pour leurs élèves. Quels outils et méthodes ont-ils mis en place ? Quel a été leur sentiment d’auto efficacité ? Que restera-t-il lors d’un retour à la normale ? Cette étude a recueilli les réponses de 64 enseignants du premier degré. Elle propose un retour descriptif sur les méthodes et outils de la continuité pédagogique mais aussi une mise en relation entre le sentiment d’auto efficacité des enseignants et leurs intentions de réutiliser ce qu’ils ont mis en œuvre lors de l’enseignement à distance.
• La "continuité pédagogique", entre changement et adaptation : la situation des formateurs de CFA
  Les outils numériques et notamment les plateformes de FOAD occupent, aujourd’hui, une place grandissante dans l’enseignement en général et dans les centres de formation. En 2020, est survenu un évènement marquant, le confinement de la population française et la mise en place de la continuité pédagogique. Ce mémoire pose la question de la durabilité des changements intervenus en période de crise. Le contexte est celui d’un Centre de Formation des Apprentis en PAYS de la Loire. Le cadre théorique abordé est celui de la notion de changement et de son accompagnement. Ce cadre permet une étude qualitative d’entretiens semi-directifs menés à la fin de période dite de confinement. Après une analyse catégorielle, il apparaît que l’accompagnement, au sens général, dont ont bénéficié les formateurs, serait favorable à un ancrage des usages mis en place par eux durant cette période. Il apparaît aussi que ce sont les formateurs les moins utilisateurs des outils numériques qui semblent les plus enclins à faire perdurer leurs nouvelles habitudes.
• Le mentorat comme dispositif d'accompagnement des enseignants novices: freins et leviers
  Cette recherche vise à étudier les effets d’un dispositif d’accompagnement par le mentorat, à distance et en situation de travail, pour les enseignants novices, au sein de la Haute École de Santé de Genève. L’étude tient compte de la singularité de la situation : des infirmiers experts dans leur domaine devenant enseignant du domaine. Les résultats démontrent l’intérêt de l’analyse réflexive de ses actions et de l’aménagement d’une situation de travail afin de permettre un développement professionnel tout en assurant une sécurité psychologique. Les règles de métier enseignées ont été utilisées mais pas toujours conscientisées. Enfin, ce dispositif mérite d’être enrichi par le travail avec des groupes de pairs.
• L’évolution des perceptions et des représentations des étudiants infirmiers utilisateurs de Serious Game
  L’innovation du e-learning est particulièrement adaptée au domaine de la santé et permet de répondre aux besoins en formation de professionnels et futurs professionnels. Parmi les dispositifs en e-learning, nous nous intéressons aux Serious Games. L’objectif des serious games dans le domaine de la santé permet de se former sans mettre en danger le patient. La présente étude se déroule dans le contexte d’un IFSI (Institut de Formation en Soins Infirmiers). Les serious games y sont mis en place depuis la rentrée 2019. L’état de l’art met en évidence l’importance de la motivation et de l’engagement dans l’efficacité des Serious Games. Dans cette étude, nous nous penchons sur les attitudes, les perceptions et les représentations que peuvent avoir les étudiants infirmiers lors d’expérience avec un Serious Game par le prisme des modèles d’acceptabilité TAM et UTAUT. Nous nous intéressons ainsi à l’évolution de ces perceptions par l’intermédiaire de questionnaires soumis avant et après l’expérience pour mesurer les indicateurs d’utilisabilité notamment lors de cette première expérience
• Réévaluer l’anxiété avant la performance en tant qu’excitation dans la prise de parole en public en utilisant la réalité virtuelle
  Dans cette étude, nous nous sommes attachés à vérifier une stratégie minimale et alternative (Brooks, 2014), la réévaluation de l’anxiété en tant qu’excitation avant la performance, lors de situations de prises de parole en public en réalité virtuelle. Nous avons recruté vingt-deux étudiants de psychologie de l’Université Toulouse Jean Jaurès par un envoi d’un courriel sur la messagerie SCOUT de l’UT2J, en affichant l’affiche dans les différents UFR et en la diffusant sous forme d’évènement sur les groupes facebook de l’UT2J. Les participants ont dû préparer une présentation orale (études, expériences professionnelles, loisirs et motivation) pour postuler à un stage en entreprise dans le cadre de leur étude en réalité virtuelle devant les responsables du stage. Nos participants ont réalisé deux discours d’une durée de 2-3 minutes maximum en réalité virtuelle dans une salle vide puis dans la même salle avec le jury des responsables du stage. Ils ont rempli deux questionnaires avant et après chaque prise de parole: un PANAS pour recueillir plusieurs indicateurs de l'anxiété puis le PRCS en répondant à douze questions sur l’anxiété dans un contexte de prise de parole en public. Nous avons aussi enregistré les deux discours de chaque participants pour mesurer la durée de chaque discours et un évaluateur a noté la qualité des discours selon différents critères de performance. De plus, afin de vérifier les données subjectives déclarées, nous avons mesuré le rythme cardiaque. Nous voulions vérifier que les participants qui ont déclaré “Je suis excité.e” ressentent moins d’anxiété et sont plus performants dans leur discours que ceux ayant déclaré “Je suis calme”. Nos résultats ne nous ont pas permis de conclure, cependant nous avons observé de légères tendances. Concernant la réévaluation de l’anxiété, nous observons dans les résultats un léger effet significatif de la variable déclarée de l'excitation sur le moment de l’évaluation en fonction de l’induction de la réévaluation “Excité.e” par contre aucun effet sur l’anxiété déclarée. Sur la variable déclarée de l'enthousiasme, nous constatons une légère augmentation des scores moyens de l’état émotionnel du groupe “excité” que du groupe “calme”. Sur les notations subjectives de la qualité du discours, nous observons des scores moyens plus élevés pour la condition “Je suis excité.e” que “Je suis calme”, on constate aussi une légère variation de l’anxiété subjective en fonction du moment de l’évaluation lié à l’indu
• Facteurs influençant le développement de pratiques de l’enseignement en ligne parmi les formateurs universitaires
  En mars 2020, en raison de la crise sanitaire liée à la pandémie du Coronavirus COVID-19, les enseignants du supérieur en France, et par le monde, ont dû adapter les formations présentielles à des modalités distantes de formation. En dépit de la situation, certains enseignants, ayant peu ou pas d'expérience dans l'enseignement en ligne, ont rapidement développé des pratiques techno-pédagogiques. Le présent article vise à identifier les facteurs qui ont motivé ce développement des pratiques techno-pédagogiques, ainsi qu'analyser les effets de la période du confinement sur cette évolution des pratiques enseignantes.
• Transformation digitale à l’université : comment accompagner les enseignants en bio-santé dans la conception de ressources numériques pédagogiques répondant aux besoins des apprenants ?
  La réussite des étudiants et l’attrait de l’université française à l’étranger sont au cœur des injonctions en faveur de l’innovation pédagogique via les outils numériques. L’introduction des nouvelles technologies n’a pourtant pas entraîné l’évolution des pratiques. Les enseignants du supérieur nécessitent un accompagnement à ce changement pour parvenir à concevoir des parcours hybrides et à produire des ressources répondant aux besoins des étudiants. Ce mémoire professionnel cherche à définir des modalités efficaces pour mener à bien ce soutien techno-pédagogique auprès des porteurs de projets de digitalisation de parcours de formation. Notre revue de littérature explore d’abord la manière dont les professeurs et les étudiants s’approprient le numérique éducatif. Elle fournit également des outils pour évaluer la qualité des supports d’apprentissage multimédias. Nous analysons ensuite plusieurs expériences d’accompagnement menées sur le terrain auprès d’enseignants en biologie et santé dans le contexte d’un service dédié de l’Université Paul Sabatier – Toulouse III. Nos résultats semblent indiquer que la définition préalable des objectifs d’apprentissage, la concertation de tous les acteurs, la posture réflexive et l’utilisation de logiciels simples en pratique encadrée favorisent l’usage raisonné des TICE et le développement professionnel des enseignants.
• Mesure de l'impact de la contextualisation d'une formation en ligne gamifiée sur la rétention des apprenants
  La formation en ligne d’un public adulte à l’utilisation d’un logiciel de type ERP dans le cadre de son travail, doit être suffisamment motivante et engageante pour stimuler l’envie d’apprendre et favoriser la rétention des savoirs-faire et compétences. La contextualisation des objectifs d’apprentissage au travers du storytelling et la gamification des modules elearning peuvent y contribuer. Dans le cadre de cette étude, nous avons choisi de comparer la rétention immédiate puis à un mois obtenue par des apprenants pour deux parcours distincts mais de contenu similaire. Le premier parcours est gamifié et contextualisé via des apports de séquences de storytelling et des quiz formatifs de type simulation en plus des tutoriels vidéo expliquant l'utilisation des traitements de l’ERP. Le deuxième parcours quant à lui ne contient aucune trace de contextualisation et se compose uniquement des tutoriels vidéo. Un quiz sommatif permet de définir le niveau de performance des apprenants pour les deux parcours. Enfin nous avons soumis un questionnaire aux participants du parcours gamifié afin d’avoir leur perception quant à l’effet de la contextualisation sur leur apprentissage. Nous avons pu constater un effet de la contextualisation des objectifs d’apprentissage sur la rétention immédiate et à un mois. Cependant il faut prendre en considération, le fait que nous n'avons pas pu réaliser tous les tests requis, en particulier pour le parcours non-gamifié.
• Les effets de la gamification d’un parcours de formation en ligne sur la motivation intrinsèque et extrinsèque d’un public adulte
  Cette étude s’intéresse à l’effet de la gamification d’un parcours de formation en ligne sur la motivation intrinsèque et extrinsèque d’un public adulte. A partir de la théorie de l’autodétermination de Deci et Ryan (1985);, nous observerons l’effet de l’implémentation de mécanismes du jeu (points, badge et challenge) sur la motivation des participants. Notre expérimentation repose sur deux groupes, l’un participe à un parcours de formation qui intègre les éléments de gamification et l’autre groupe bénéficie du même contenu pédagogique sans éléments du jeu. Afin d’observer les motivations des participants, nous utiliserons l’Echelle de la Motivation en Formation d’Adulte de Fenouillet, F., Heutte J., Vallerand R.-J. (2015) Nous récolterons également des traces d’apprentissage des deux groupes sur la plateforme Moodle.
• Gestes professionnels et collaboration pédagogique Deux études de cas de binômes en co-enseignement en lycée professionnel.
  Ce mémoire a pour but de construire une typologie de gestes professionnels en collaboration pédagogique à travers l' analyse de pratique de deux binômes enseignants. La partie conceptuelle permet de contextualiser la recherche sur la collaboration pédagogique à travers la définition, l’intérêt et la limite de la co-disciplinarité, pluridisciplinarité, interdisciplinarité, co-intervention, co-enseignement. Une revue de la question sur le concept de « geste professionnel » à travers les écrits de Cadier et Tellier, Jorro, Bucheton, permet de construire une typologie de gestes professionnels en collaboration pédagogique.
• Le plan de travail au service des apprentissages en langues vivantes en cycle 4
  Introduit en France en 1937 par Célestin Freinet, le plan de travail s’intègre à un travail collectif et repose sur des valeurs portées par l’Éducation nouvelle. Instrument de différenciation, de personnalisation et d’autorégulation des apprentissages, il vise à rendre les élèves responsables et autonomes et implique un retrait de l’enseignant. Le plan de travail, établi comme un outil au service de l’acquisition du socle commun de connaissances, de compétences et de culture, est très peu utilisé dans l’enseignement secondaire. En nous appuyant sur les travaux de Sylvain Connac, nous l’avons introduit dans deux classes de 5ème et cherché à savoir dans quelle mesure il peut favoriser les apprentissages linguistiques en cours d’anglais.
• L’appropriation du corps chez l’adulte émergent à haut potentiel : entre bricolage de l’image du corps, construction identitaire, pratiques d’expression, relation de couple et sexualité
  Cette recherche a été menée en vue de l’obtention du master Métiers de l’Enseignement, de l’Éducation et de la Formation (MEEF), parcours Intervention auprès de Publics à Besoins Éducatifs Particuliers (IPBEP), dispensé à l’Institut National Supérieur de l’Enseignement (INSPE) de Toulouse. Son originalité réside dans le choix même du sujet, mêlant le haut potentiel et le corps. Ainsi, nous cherchons à décrire l’appropriation du corps chez les adultes émergents à haut potentiel. L’appropriation du corps, étant un des fondements du sentiment d’identité corporelle, est approchée par différents concepts. Cette recherche s’articule autour de différentes entrées, comme l’image du corps des adultes émergents à haut potentiel, la construction et l’affirmation de l’identité, les pratiques d’expression, la relation au couple et à la sexualité. Afin de mener à bien cette étude, nous avons réalisé une enquête auprès de quatre adultes émergents. Nous nous sommes alors entretenus avec des femmes à haut potentiel, par entretiens semi-directifs. Nous avons pu retranscrire, catégoriser et traiter ces entretiens. Il en ressort plusieurs points. Tout d’abord, le haut potentiel est un sujet qui interroge, sa définition est encore floue. Néanmoins, l’identification du haut potentiel est vécue comme un réel soulagement, libérateur du potentiel. En ce qui concerne l’image du corps, ces jeunes femmes sont majoritairement insatisfaites de leur corps, mais elles sont dans une quête de réappropriation de ce corps changé et rejeté. Pour cela, ces femmes bricolent leur image du corps en usant de techniques. Tatouages, styles vestimentaires, bijoux sont des outils, des renforçateurs de l’identité qui leur permettent de s’affirmer en tant que sujet. Il en ressort aussi un besoin majeur d’expression, que ce soit par la pratique de l’art, du sport ou du yoga. Enfin, le rapport à l’autre est étudié par la relation de couple et la sexualité. Au final, les deux semblent liés. Quatre profils émergent : une sexualité et une vie de couple épanouie, expérimentale, subie ou absente.
• L'expérience de professionnels quant à la mise en place d'un dispositif ULIS en collège
  La notion d'école inclusive est récente en France. En effet, la loi de 2005 sur l'égalité des droits et des chances marque un tournant historique pour les personnes en situation de handicap. Plus encore, c'est grâce à la loi de 2013, sur la refondation de l’École de la République, qu’apparaît le principe d'inclusion scolaire. Des études ont été réalisées sur l'inclusion scolaire dans les établissements, cependant peu d'entre elles traitent la capacité des professionnels de l'éducation à la mettre en place. Ce qui nous amène à aborder ce problème. La mise en place d'une école inclusive nécessite de nombreux changements notamment concernant l'accueil, l'accessibilité ou encore les pratiques d'enseignements. Comme le soulignent S. Thomazet et C. Merini (2015) : « une école inclusive nécessite une adaptation structurelle, organisationnelle et pédagogique ». Une classe peut difficilement répondre aux principes de l'inclusion scolaire si le système scolaire lui-même et ses dispositifs d'accompagnements n'y répondent pas. Nous nous sommes concentrés dans cette étude sur l'expérience des professionnels de l'éducation quant à la mise en place du système d'école inclusive. Aussi, nous faisons le choix de nous entretenir avec des professionnels bien définis tels que des enseignants ordinaires, un coordonnateur ULIS et un Conseiller Principal d’Education (CPE). Ces entretiens sont menés avec le principe de questions ouvertes qui permettent de laisse libre parole à la personne tout en orientant quelque peu les questions. Dans cette étude, nous examinerons premièrement le ressenti des professionnels de l'éducation sur la mise en place de l'inclusion au sein du collège Jolimont et chercherons à savoir si ces derniers en ont été formés pour faire face à la présence d'élèves en situation de handicap. Dans un second temps, nous étudierons leur capacité à travailler dans une dynamique collaborative et enfin nous verrons les mesures mises en place ou non pour inclure ces élèves pleinement dans un établissement scolaire. Pour conclure, les résultats de cette étude nous permettent de dire que la mise en place d'une école inclusive est difficile. Les professionnels de l'éducation ne sont malheureusement pas formés pour l'accueil de ces élèves et travaillent peu ou pas du tout dans une dynamique de travail collaboratif.
• L’apport des médiations créatives dans l’accompagnement de l’enfant en situation de vulnérabilité psychologique L’utilisation des cartes du Dixit dans le suivi d’un enfant migrant à l'école
  Ce mémoire professionnel s’intéresse à l’utilisation des médiations créatives en tant qu’accès privilégié au vécu subjectif d’un enfant migrant à l’école. La première partie, constituée par une revue de littérature s’intéresse ainsi premièrement à la vulnérabilité psychologique de l’enfant migrant à partir des perspectives de Moro (1989, 2002, 2010). Dans ce cadre-là, elle s’intéresse à la double fragilité à laquelle ils doivent faire face : celle de leur famille, et la leur liée à la situation d’entre-deux culturel. Deuxièmement, elle s’intéresse à l’utilisation des médiations dans l’accompagnement de l’enfant. Après avoir abordé les notions d’espace transitionnel (Winnicott, 1975), de médium malléable (Milner, 1969) d’entre (Jullien, 2016) et d’entre-deux (Sibony, 1991), elle illustre ces éléments à partir des travaux de l’équipe ERIT qui démontrent les bienfaits de l’utilisation des médiations créatives avec l’enfant en situation de migration. Pour finir, elle expose l’utilisation que nous avons fait des médias, à savoir, les cartes du Dixit, le génosociogramme, et le dessin de la famille. La deuxième partie est consacrée à la description d’un enfant que nous avons rencontré lors de notre stage à l’école et à l’analyse interprétative de l’utilisation des médiations dans son accompagnement. Cette analyse expose le vécu singulier et complexe d’un enfant dans un contexte familial difficile, amené à grandir entre deux cultures. Elle montre ainsi que l’utilisation des médias a pu permettre une compréhension globale rendant compte de la complexité du vécu de l’enfant, mais a également permis la création d'un espace relationnel contenant.
• Contre-transfert dans la relation entre l'éducateur et le mineur non accompagné
  La recherche exploratoire présentée au sein de ce mémoire se propose d’étudier le concept de contre-transfert et ses manifestations dans la relation entre le mineur non accompagné et l’éducateur. Nous avons ainsi réalisé notre revue de littérature en partant de l’émergence du concept de contre-transfert en psychanalyse en passant par différentes théories notamment ethnopsychanalytiques avant de nous intéresser plus précisément à la population des mineurs non accompagnés, à sa relation avec l’éducateur et aux manifestations contre-transférentielles pouvant apparaître dans ce type de relation. Suivant la méthodologie de l’analyse interprétative phénoménologique proposée par Smith et Osborn (2003), nous avons procédé à la passation de trois entretiens semi-directifs d’orientation narrative avec trois éducateurs travaillant quotidiennement avec des mineurs non accompagnés. Nous avons par la suite procédé à une analyse phénoménologique en réalisant des récits se voulant au plus proche du sens amené par chacun des participants, avant de réaliser une analyse thématique pour chaque entretien et de faire une mise en commun des thèmes émergents. Les résultats démontrent quatre thèmes principaux se retrouvant dans les trois entretiens. Le premier thème concerne l’organisation au niveau de la structure, du travail de l’éducateur ou encore au niveau de la prise en charge des mineurs non accompagnés sur le département, le second est celui relatif au traumatisme, thème très présent sur les trois entretiens à plusieurs niveaux, le troisième concerne la problématique de la confiance et le dernier englobe plusieurs dimensions relatives à la relation. Les résultats démontrent des réactions contre-transférielles à plusieurs niveaux : au niveau comportemental, émotionnel et représentationnel que nous nous proposerons d’exposer plus en détail.
• Deux mondes et l'action du corps
  En ce qui concerne le rapport entre l’être et la connaissance, Bergson cherche à conduire toujours ces termes à la concordance laquelle consistera bien dans ses idées de deux réalités opposées et sa conception de la connaissance. Il est pourtant vrai qu’on ne connaît en effet ontologiquement et biologiquement des choses extérieures que par la perception, et qu’on déduit donc leur existence de notre perception. Alors, comment Bergson atteint-il à la concordance de ces deux termes opposés ? De là nous nous apercevons qu’il s’agira pour lui de rendre compte tout d’abord de l’existence, de révéler la nature de notre connaissance. Donc, notre travail consiste à examiner ses démarches d’explication de la réalité de deux êtres distincts et de l’accès à elle, c’est-à-dire notre connaissance. Et nous trouvons que le philosophe français établit leur réalité dans ses Cours et l’Essai respectivement, et qu’il insiste enfin sur leur réunion non pas seulement psychologiquement, mais encore matériellement. Là, nous remarquons qu’il y a le corps et son action intercalés dans deux mondes. C’est bien eux qui prennent contact immédiate avec les deux, et par lesquels ceux-ci se rejoignent sans cesse l’un à l’autre. Surtout, il se révélera que l’extériorisation active de l’esprit consiste bien dans son action dite libre dont traitent les deux dernières œuvres analysées ici par nous. Cependant, le corps, semble-t-il, ne sert pas justement d’instrument matériel de son extériorisation. Car nous verrons sa nature ni matérielle, ni spirituelle, mais singulière.