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Les Moulins du Bazacle : construction, entretien et réparation (1469-1516)
La construction, l'entretien et la réparation au sein d'une entreprise unique, la Société des moulins du Bazacle.
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La vallée de la Haute-Romanche : un paysage politique (1973-1996). Parc et population locale, les noces de béryl ?
Dans ce mémoire, le but est d'analyser la mise en place du parc national des Écrins et les réactions de la part de la localité face au parc. Comment s'est inscrite la culture environnementale dans la montagne ?
Il s'agit de connaître les représentations et les perceptions paysagères des différents groupes de pouvoir dans le but de comprendre les motivations du parc, les acceptations et les refus des groupes de pouvoirs locaux. La première année est consacrée à la contextualisation de la mise en place du parc et à l'analyse des phénomènes en découlant. La seconde année de master sera consacrée à l'explication de ces phénomènes par l'étude des représentations de la nature et des paysages.
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De Paya à la première retraite d'Edouard Privat : l'édition scolaire à Toulouse, de 1832 au 31 décembre 1875.
Dans le premier tiers du dix-neuvième siècle, l'édition de manuels scolaires à Toulouse était anecdotique.
Un homme, J-B Charles Paya, va changer la situation. Venant d'obtenir son brevet de libraire en 1832, il va nouer des liens privilégiés avec de grandes maisons parisiennes en déclin. S'appuyant sur quelques auteurs et avec l'aide de la publicité, il devint le premier éditeur scolaire de la ville. Il va publier des revues et se doter d'une imprimerie. Toutefois, son entrée en politique l’empêcha de développer son affaire. Il vend alors, en 1839, sa librairie à Jules Bon. Ce dernier s'associa avec Édouard Privat, employé de Paya.
Les collaborateurs vont diversifier la production dans le domaine de l'enseignement secondaire. Ils vont acheter les propriétés littéraires dans ce qui furent les spécialités de la maison Privat : le latin et l'espagnol. L'association ne dura pas.
Édouard Privat poursuivit seul en 1849. La loi de décentralisation des académies de 1854 fit des professeurs de la faculté de Toulouse, ses auteurs. Ses liens avec l’archevêché de la ville lui permirent de s'appuyer sur les jésuites pour améliorer son catalogue. Sa production scolaire déclina quand il débuta en 1868, celle de l'Histoire Générale de Languedoc. Elle fut un gouffre financier. Édouard va prendre sa retraite le 31 décembre 1875. Quelques semaines après, le dernier auteur à succès quitte la librairie.
Mais, que signifie éditer ?
Peu de livres de la Maison Privat ont été réédités. Il fallut des décennies pour écouler mille à deux mille exemplaires d'un ouvrage. Beaucoup furent écrits à compte d'auteur. Privat n'avait alors que le rôle de libraire commissionnaire. Rares sont les auteurs pour qui les ventes représentaient un réel complément de salaire.
Parmi eux, deux se démarquèrent. Le premier, Casimir Raffy, fut le plus prolifique. Il y a autant d'éditions de ses livres que celles des autres auteurs cumulés. Il n'était pas le plus rentable. Il était considéré par la librairie comme un éditeur.
Le second, Gatien-Arnoult, fut le plus connu. Il dut son poste de professeur de faculté à son premier manuel scolaire. C'est le seul qui eut du succès. Gatien-Arnoult connut une progression dans sa carrière politique quand fut mise en place la seconde république en 1848. La proclamation de la troisième république en 1870, lui permit de devenir recteur de l'académie de Toulouse et membre de l'Assemblée Nationale.
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La Séparation des Eglises et de l'Etat : les inventaires en Lozère (1906) « Vous connaissez l’histoire de cette maison qui marque le paysage mendois depuis un peu plus d’un siècle. (…) Vous savez comment Monseigneur De Ligonnès a dû la défendre bec et ongle contre la nationalisation des biens d’Eglise en 1905 et comment il a obtenu gain de cause en justice . » Mgr François Jacolin rappelle dans son discours la figure du Supérieur du Grand-séminaire de Mende (1881-1906). En effet Mgr De Ligonnès en prévision de la Séparation, fonde une société privé qui protège le bâtiment d’une nationalisation. Ce rappel de l’histoire témoigne d’une mémoire encore vive en Lozère sur la question de la Séparation.
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Les parfums des dieux : odeurs et senteurs dans les sanctuaires du monde gréco-romain (IIIe siècle av. J.-C.-IIIe siècle apr. J.-C.)
Notre sujet s’intéresse aux parfums des dieux, aux odeurs et senteurs qui leurs sont offertes dans les sanctuaires, mais aussi à l’atmosphère générale du sanctuaire. Nous cherchons à identifier l’odeur caractéristique des temples italiens, entre le IIIe siècle av. J.-C. et le IIIe siècle apr. J.-C. Les hommes utilisent des substances parfumées pour honorer les puissances divines. Les parfums et les odeurs sont présents sous différentes formes dans les rituels (sacrifices, prières, des libations, offrandes…), et se répandent dans les sanctuaires. Ces fragrances se manifestent de différentes façons, englobant les fleurs fraîches ou séchées, disposées sur l’autel ou présentes dans les jardins des sanctuaires, les aromates, les épices, les résines, l’encens, l’huile parfumée, déversée dans les brûle-parfums ou appliquée sur la statue de culte ; mais aussi les relents des cuisines, issus de la cuisson des graisses et viandes grillées, les graines, les boules d’encens et les poudres jetées directement sur le feu de l’autel ou dans un brûle-encens, le sang des sacrifices… Existe-t-il des usages particuliers des matières parfumées dans les sanctuaires ? Quelle est leur valeur symbolique, leur signification rituelle ? Une odeur a-t-elle un pouvoir, un usage particulier ? Les odeurs et les parfums peuvent-ils être un moyen de communiquer avec les dieux ? Le terrain italien se prête bien à ce questionnement, car le territoire hérite de pratiques cultuelles étrusques, grecques… mais les Romains imposent également leurs pratiques, avec des procédés parfois bien codés, par exemple lors du sacrifice. Pour ce faire, nous avons choisi de nous centrer dans un premier temps sur les dieux et les fragrances qui y sont associées. Quel est leur parfum naturel, comment le parfum peut-il les nourrir, ont-ils une fleur, un parfum préféré ?
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Les réseaux sociaux-professionnels et la pratique testamentaire : le cas des bouchers géronais aux XIVe et XVe siècles
A partir du XIIème siècle, au sein du monde urbain, le mode d'alimentation est de plus en plus carnivore. Les bouchers sont des acteurs incontournables de la ville et de la vie économique, ils approvisionnent cette dernière en aliments carnés. En confrontant des testaments, l'objectif de cette étude de première année de master est de démontrer la présence de marqueurs de liens et de tissus sociaux au sein des testaments des bouchers géronais. L'étude analyse dix testaments de bouchers, de leurs épouses ou de leur filles, issus des fonds notariés de la ville de Gérone.
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Les structures culturelles consacrées aux femmes dans le monde
Ce mémoire présente les différentes structures culturelles qui existent dans le monde. Puis il s'intéresse aux financements de ces dernières : ressources et dépenses. Pour finir, il propose une analyse d'expositions en prenant comme exemple celle de Musea.
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Fortifier et protéger la ville : l'exemple de la construction de la Torre Gironella, Gerone, 1411.
Mémoire sur la construction de la Torre Gironella, à Gérone, en 1411.
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Représentation du suicide féminin à la fin du Moyen Âge français et au début de la Renaissance italienne (XVe siècle) : Didon, Lucrèce et Cléopâtre.
Iconographie du suicide féminin de trois personnages antiques au Moyen Âge
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Le Diocèse de Rodez à la fin du XVIIIe siècle. Partie 1 : état du diocèse de Rodez sous l'épiscopat de Mgr Seignelay-Colbert (1781-1789)
Jusqu'aux portes de la Révolution Française, le diocèse de Rodez s'anime au rythme de la vie de ses fidèles et de son clergé. Les visites pastorales révèlent un état matériel et humain qui ne laisse entrevoir aucun signe de faiblesse ou de crise. Le clergé, souvent d'origine rurale, s'insère dans la société rouergate et ne connaît pas de problème d'intégration. L'évêque, Mgr Seignelay-Colbert, incarne la tradition du diocèse, héritée de l'époque médiévale, mais symbolise aussi l'ouverture aux idées nouvelles des Lumières.
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Inventaire des plantes médicinales, usages et répartition géographique. Réalisation d'un inventaire des plantes médicinales du jardin botanique Henri Gaussen de Toulouse.
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De l'art des fous à l'art psychopathologique : recherche d'un nouveau discours sur l'art à travers les expositions à l'hôpital Sainte-Anne entre 1946 et 1950 Ce mémoire se propose de traiter de la réception de deux expositions-clés dans l’histoire de la production asilaire, celles de 1946 et de 1950 dans le prestigieux centre hospitalier parisien de Sainte-Anne.
A travers l’analyse d’un corpus d’une soixantaine d’articles de presse, il s’agit de faire émerger les passerelles entre les domaines artistique et psychiatrique. La critique d’art se fait le témoin du regard de la société sur la folie, et permet de dévoiler l’évolution de ce regard entre les deux dates : l’art des fous devient l’art psychopathologique, avant de disparaître dans d’autres sphères. Certaines tendances de l’art culturel reconnaissent leurs dettes envers cet art particulier qui aura pour effet entre autres, de dynamiser le monde artistique.
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D'un maître à l'autre : le don de la transmission Emile Bernard et André Maire
Partir aujourd’hui à la recherche d’œuvres, de correspondances, et d’écrits, favorise pleinement la réévaluation de noms célébrés autrefois. Cependant, pour mener à bien cette étude, s’intéressant à la relation de maître à élève entre Emile Bernard et André Maire, il s’agit conjointement de faire resurgir des conjectures, réviser des faits dénaturés, oubliés à tort, ayant eu pour effet d’altérer voire d’orienter l’histoire de l’art du XXe siècle dans des impasses. Ayant développé sur des plans divers et dans des directions variées des activités originales et riches, Emile Bernard et André Maire témoignent à leur façon du rôle multiple et majeur qu’ils ont joués de manière concomitante durant le XXe siècle. Face à des personnages que tout semble opposer, qu’on pourrait juger à première vue complexes et inabordables du fait de leur passif, on ressent au contraire dans cette étude une grande alchimie entre le maître Emile Bernard et l’élève André Maire, une grande empathie, et beaucoup d’estime. Encore insoupçonnées, malgré des différences notoires et incontestables, notamment au point de vue de leurs personnalités, on constate à travers leur chemin de vie, que les deux peintres partagent de grandes similitudes d’avenir. Le voyage en est bien sûr le faire valoir. Leur existence d’homme et de peintre est marquée par l’attraction d’un ailleurs, décisif pour leurs expérimentations plastiques et par un mode d’être aussi éloigné que possible des conventions de la civilisation. Pour Emile Bernard la Bretagne, ce paysage lumineux et poétique reste la terre d’élection et de spiritualité la plus appropriée, un nécessaire repli. Pour André Maire, Angkor est ce refuge. Cependant comme le dit l’adage, le voyage forge la jeunesse. Conduit vers la maturité l’ailleurs amène à l’individualisation et à la différence, contribuant à distendre les liens qu’unissent André Maire à Emile Bernard. En effet, quand Emile Bernard se bat contre son passé de jeune avant-garde, André Maire lui a le désir de partager une image vraie, qui s’inscrit elle-même dans la nature. Son œil toujours magique, son œil caméra, aborde et absorbe la vie de manière primesautière. Prenant ses distances avec le monde classique de son aîné, il revient à un mode différent de contact avec la réalité, fidèle à cette forme d’humanisme des origines. Peintre voyageur, baroudeur, décorateur, l’approche d’André Maire est celle d’un ethnologue et son regard celle d’un reporter tant il sait sentir, se fondre dans l’inconnu et faire partager ses émerveillements. La diversité de ses interventions dans la vie artistique de la première moitié du siècle n’est pas le fait d’un artiste qui se serait laissé porter par les suggestions de sa fantaisie ou les hasards des circonstances ; elle recèle véritablement d’une unité profonde, celle que peut donner une vie intérieure intense et passionnée. Cependant, et c’est ce qui est remarquable et touchant dans ce cas, malgré des dissidences et des modes de pensées hétéroclites, les vies d’Emile Bernard et d’André Maire, semblent à jamais liées.
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Les monuments aux morts à l'épreuve du genre.
Ce mémoire est une étude "genrée" des monuments aux morts. Il met donc en avant la domination masculine, et l'utilisation des allégories pour glorifier, magnifier ces mémoriaux. Les monuments aux morts les plus étudiés ici, se trouvent en Midi-Pyrénées.
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Les agglomérations du Bronze final et du 1er âge du Fer de Corent (Puy-de-Dôme) : caractérisation et spatialisation des registres d'activité à travers l'instrumentum
Le site de hauteur de Corent est exceptionnel pour l’âge du Bronze final et le Premier âge du Fer, à la fois par sa surface, par l’importance du mobilier découvert, et par les fouilles d’envergure qui y sont menées depuis 15 ans. Il représente ainsi une fenêtre d’observation de l’habitat groupé du Bronze final 3 et du 1er Fer 2. Ce mémoire a donc eu pour but de caractériser les registres d’activités de chaque période, et de les spatialiser grâce à la
répartition spatiale du mobilier d’instrumentum. Cette étude spatiale, associée à une recherche sur la consommation métallique, nous a permis de déceler d’importantes différences entre les occupations du Bronze final et du 1er Fer 2. Ainsi, l’agglomération du Bronze final semble avoir un statut élevé et une élite, mais aucune distinction spatiale des
activités n’apparait nettement. L’agglomération du 1er
Fer 2, même si elle est moins étendue, semble d’avantage tournée vers les échanges, et les espaces occupés présentent une spécialisation fonctionnelle plus claire.
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Le corps dans la performance artistique : entre transmission et transgression
Il s'agit, avec ce premier travail de recherche, de contextualiser la performance artistique féministe pro-sexe en France, au XXIe siècle. Ce mémoire propose de mieux comprendre ce féminisme si particulier non seulement en le définissant, mais aussi et surtout en en présentant les principaux enjeux et caractéristiques. La problématique abordée est la volonté des artistes performeur.se.s pro-sexe de déconstruire les représentations normées imposées par la société, qui tend alors à exclure les minorités "déviantes".
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Etude de la consommation différée des denrées issues du milieu aquatique durant le mésolithique en Europe
Sur de nombreux sites européens mésolithiques, la quantité considérable de restes ichtyques ou de coquilles de mollusques marins peut évoquer l’idée d’une pêche ou d’un ramassage dépassant largement les besoins alimentaires immédiats d’un groupe. Ainsi, les activités liées au milieu aquatique, présentes à l’échelle paneuropéenne semblent avoir joué un rôle important pour les populations mésolithiques littorales et certaines populations vivant à proximité de lacs ou de fleuves. L’étude de ces zones particulièrement exploitées durant le Mésolithique permet de les considérer comme des secteurs privilégiés. L’abondance et la diversité des ressources sur ces zones ont pu permettre une consommation différée des ressources, permise par le stockage. Cependant, les vestiges de ces pratiques sont particulièrement difficiles à mettre en évidence puisqu’ils résultent le plus souvent d’actions ne laissant pas de traces caractéristiques. En ce qui concerne la perception du stockage de denrées issues du milieu aquatique, comme nous le verrons, des restes ichtyques et de coquillages, ainsi que divers types de structures tels que des trous de poteaux, des foyers ou des fosses remplis de restes d’animaux vivant proche du milieu aquatique ont été découverts au sein de sites mésolithiques Européens et posent la question du traitement des ressources halieutiques sans toujours trouver de réponse. La question du stockage au Mésolithique, déjà évoquée par A. Testart (1982) est fondamentale pour la compréhension des populations tant dans leurs systèmes de mobilité que dans leurs fonctionnements sociaux. La recherche effectuée ici propose de revenir sur les découvertes ichtyologiques et malacologiques des dernières dizaines d’années sur les sites mésolithiques proches du milieu aquatique et d’en estimer leur importance à travers le prisme de la consommation différée.
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Étude taphonomique et archéozoologique de la faune ibéromaurusienne de l'Abri Alain (Oran, Algérie)
En Afrique du Nord, la fin du Pléistocène supérieur et le début de l’Holocène est marqué par le développement d’un faciès culturel singulier, l’Ibéromaurusien, daté entre ~ 25 000 cal. BP et ~ 12 000 cal. BP. Bien que les dynamiques des recherches actuelles aient approfondi nos connaissances sur cette période, les études caractérisant les modes de subsistance des populations ibéromaurusiennes restent rares. Dans ce travail, nous avons mené l’analyse taphonomique et archéozoologique d’une ancienne collection faunique provenant de l’Abri Alain, situé sur la côte méditerranéenne au Nord-Ouest de l’Algérie. Nous avons caractérisé l’exploitation alimentaire des faunes vertébrées et identifié des pratiques bouchères singulières, telles que la pratique de techniques ne laissant que peu ou pas de traces de découpe, et la fracturation des portions articulaires et des os courts. Les Hommes de l’Abri Alain ont chassé aussi bien le mouflon à manchettes que l’antilope bubale, deux taxons bien
représentés dans l’environnement proche. À l’inverse, les groupes du Nord- Est de l’Algérie se sont spécialisés essentiellement dans la chasse au mouflon à manchettes et ceux des hautes plaines dans la chasse à l’antilope bubale. Toutefois, ces variations des spectres fauniques sont
probablement liées à des facteurs environnementaux. En revanche, pour ce qui est du traitement des carcasses, les groupes installés sur les côtes semblent partager les mêmes
traditions, comme la fracturation des os courts, tandis que cette pratique n’est pas observée dans les occupations de l’intérieur des terres. Les nouvelles données obtenues pour l’Abri Alain, comparées à celles de la littérature, pourraient mettre au jour l’existence de deux grandes entités régionales culturelles, l’une s’étendant le long de la côte méditerranéenne algérienne et l’autre dans les hautes plaines.Les biais liés à cette collection ne nous ont pas permis de réaliser une approche diachronique, néanmoins les observations réalisées par P. Pallary durant la fouille suggèrent un changement de subsistance pendant la phase récente de l’Ibéromaurusien, se traduisant par la diversification du régime alimentaire marqué par le
ramassage intensif des mollusques. Cette étude nous a permis d’apporter des données inédites sur les stratégies de subsistance des groupes ibéromaurusiens installés dans le Nord-Ouest de l’Algérie.
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Mettre en scène l'origine des hommes ou les origines de l'Homme moderne ? Étude comparative entre le musée de l'Homme (Paris) et l'Origins Centre Museum (Johannesburg)
Le questionnement sur les origines de l'Homme moderne a toujours interpellé à la fois la communauté scientifique et au-delà, l'Humanité toute entière puisqu'il nous concerne tous. Ainsi les interrogations "Qui sommes-nous ? D'où venons-nous ? Où allons-nous ?" résonnent profondément en nous car elles sont propres à notre espèce.
Les musées présentent une mise en scène des discours scientifiques et sont également très révélateurs des attentes de la société qui les conditionnent. Ainsi, étudier la façon de mettre en scène nos origines dans deux institutions situées sur deux continents, en Europe et en Afrique, à de nombreux égards bien différents, permet de mieux comprendre ce qui a construit nos perceptions quant à l'histoire de notre espèce. Cette compréhension passe par l'appréhension d'une ambivalence entre universalité et altérité, d'une mise en scène entre l'origine des hommes et les origines de l'Homme moderne.
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Rendre visible l'invisible : la construction d'un discours psychologique sur l'art en France à l'époque du symbolisme (1880-1900)
Le but de la première année a été de faire un tour d’horizon des différents éléments abordés dans les domaines de la médecine, de la psychologie et plus largement des sciences sociales à la fin du siècle. Cette première étape m’a permis d’avoir une vision globale de ce
qui était fréquemment étudié à cette période, mais également d’en dégager les notions et les
débats récurrents.
Au cours de cette deuxième année de Master, l’objectif a été de mettre en lien mes découvertes de l’année précédente, ces nouveaux apports avec les débats animant la théorie artistique de la fin de siècle. Cette recherche m’a amené à découvrir l’immensité du chantier qui m’attendait. De ce constat, j’ai fait le choix pour cette année de mettre en lumière la conception théorique apportée dans les arts plastiques par les littéraires symbolistes.