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L'animal dans l'art contemporain : étude analogique d'une pratique de l'équitation et de la sculpture comme mise en forme d'une relation Une première partie interroge l'histoire de l'art et la place centrale qu'y occupe l'animal à notre époque. La philosophie et les sciences humaines dans un second temps étudient notre relation à l'animal, et plus précisément celle qu'entretient le cavalier avec sa monture, en mettant en avant le caractère artistique des disciplines équestres. Puis dans la veine de cette sentimentalité, mon travail artistique est présenté et analysé, témoignant d'un désir de mettre des formes sur les ressentis si singuliers qui nous lient à l'animal.
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De la collecte à l'installation : la mémoire poétique de la racine.
Ce mémoire retrace le processus artistique allant de la récolte à l'installation, dans la création de dispositifs artistiques personnels recoupés à ceux d'artistes contemporains ou d'époques antérieures.
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Photographie expérimentale, une proposition d'art-thérapie
Ce mémoire de master 1 se penche sur la question de l'acte photographique dans le cadre d'une thérapie.
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La correspondance de Jean-Louis Garac, étudiant gascon dans le Paris révolutionnaire (1788-1790) Analyse d'une courte correspondance envoyée à son père par un étudiant gascon inscrit en médecine à Paris entre 1788 et 1790.
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Détournement et réification du monde : pratiques d’expérimentations du brouillage des frontières entre la nature et la culture
Ce mémoire présente une recherche d'expérimentation de matériaux, de formes inspirée par les formes vivantes et inertes du monde, des mécanismes de transformation de la matière terrestre. C'est aussi une approche anthropologique des formes de la nature, leur liens et essences dans les cultures humaines. Ce protocole expérimental a été mis en place pour rendre sensible et trouble la limite entre la culture et la nature dans la société naturaliste en essayant de brouiller la perception que l'on peut avoir de ces volumes.
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Substantivement : l'image du corps, de sa représentation à son empreinte
Pourquoi le corps humain suscite-t-il autant d’intérêt ? Que ce soit dans le passé, mais encore plus aujourd’hui, il fait l’objet d’un débat dans les pratiques artistiques comme dans notre quotidien. Est-ce un phénomène de mode provoqué par l’amoncellement de corps présents dans notre imagerie collective ? Pourquoi notre vision est-elle saturée d’images du corps ? Pourquoi les artistes, les philosophes et les écrivains s’y intéressent ils autant ? Est-ce parce que nous commençons à réaliser que le corps comme nous l’avons toujours conçu est en train d’évoluer ? Est-ce parce que nous le reconnaissons de moins en moins ? Peut-être est-ce aussi parce que nous avons peur de le perdre, ou alors sommes-nous pressés de le transformer ? Est-ce comme beaucoup le pensent, à cause de l’ère numérique ? Ou est-ce simplement un engouement général lié au développement de notre culture iconographique ?
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Sublimer le vêtement par le pli
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Do It Yourself et contre-cultures musicales : un design contestataire pour une dynamique de l'empowerment ?
Do It Yourself, contre-cultures musicales, mouvements artistiques transdisciplinaires, critique de la société : mélangez tout cela et vous obtiendrez de nombreux questionnements, de l’onirisme et énormément de créativité. Mais d’où vient-elle exactement ? Et comment certaines scènes underground en sont-elles arrivées là ? Tel est le but de ce mémoire : expliquer le pourquoi du comment. « Use the industry before it uses you. », slogan du label post punk Some Bizzare, pourrait résumer en quelques mots l’état d’esprit de cette réflexion.
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Sexe et Sacré : de la chair immaculée à la conception d'une obscénité au féminin
Réhabiliter le féminin dans le monde séculier en questionnant le monde contemporain par un langage mystique. L'objectif est de trouver un médium permettant de faire un lien entre le monde mystique et contemporain. Ce médium visuel et psychique permettrait de questionner le langage religieux à l'origine de notre contemporanéité. Proposer un nouveau signifiant comme forme d'alternative et de réceptacle d'archétypes de sacré de transgression nécessaire à la mise en question de l'hégémonie sociale.
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Le dessin sans dessein La question centrale de ce mémoire étant : qu'apportent le dessin automatique et le lâcher prise dans le processus de création ? Après avoir éclairci les notions de geste, pulsion, impulsion, lâcher prise et inconscient dans l'acte créateur, nous parlerons du grapheïn de Michaux, de la poïétique et de la topoïétique selon Valéry et Passeron. Arrive ensuite la projection et l'implication du corps dans l'oeuvre. Dans un second temps, nous parlerons du surgissement de la forme par le trait, puis nous définirons le rôle du hasard dans l'art ainsi que celui de l'artiste, pour continuer sur le besoin que l'homme a de créer pour se préserver du vide et en particulier dans le cadre du dessin automatique. Pour finir dans un cadrage théorique sur la métapsychologie de l'art et sur l'art-thérapie, afin de discuter sur la capacité thérapeutique du geste par l'expression de l'inconscient, ainsi que l'aspect thérapeutique ou non du dessin automatique et plus particulièrement de ma pratique.
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L'individu et l'image : multiplication ou destruction de l'existence?
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La couleur-lumière : une nouvelle expérience kinesthésique
La lumière a toujours fasciné les sens et les esprits à travers l'histoire de l'humanité. Elle a des valeurs symboliques fortes (dieu soleil, lumière divine, sublime, pureté,...) et est l'objet de représentations et de vénérations. Chaque domaine porte des fonctions diverses à la lumière : en architecture, elle a pour fonction l'esthétique des rituels (pyramides, temples, basiliques), en peinture, elle permet de représenter le monde. Elle devient ainsi la condition du visible, elle devient primordiale dans la compréhension des phénomènes visibles. Si la lumière est la condition indispensable pour qu'un objet soit visible, en revanche, la lumière elle-même ne se voit pas. On voit les objets qu'elle touche, on voit la source d'où elle jaillit, donc on voit ou on peut voir les extrémités de ses parcours, mais pas ce parcours même. La lumière à la fois existe et n'existe pas. Grâce à elle, naît la sensation de couleur et d'espace.
Mais connaissons-nous réellement la lumière ?
La portée de ce mémoire est donc de démontrer par des analyses concrètes d'artistes et d'auteurs en lien avec ma pratique artistique comment la couleur-lumière permet une nouvelle expérience kinesthésique? C'est-à-dire quels outils actuels donnent l'impression à la couleur de flotter massivement devant le spectateur ?
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Perdre du temps
Réflexion plastique et théorique sur l'acte de perdre du temps : comment représenter cela dans la pratique de l'installation? Inspiré de la tradition des vanités artistiques, notre travail porte sur une réactualisation de ses symboles, et dans la considération de leur dimension matérielle. Perdre vainement le temps de sa vie.
L'œuvre elle-même dure, et la mise en scène de son temps, relative aux matériaux utilisés, fait acte en soi, liant à l'installation une certaine forme de performance. Perdre le temps de l'œuvre.
La sensation de perdre du temps peuvent elles aussi être amorcées, du moins évoquées par l'expérience artistique. Qu'elle soit désagréable, voulue ou inconsciente, elle prête à l'imagination, à l'expression, à l'évidence. Perdre du temps : se sentir vivre.
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Toucher le corps autrement : éveil sensible dans une pratique numérique. Le numérique a, de tout temps, suscité la colère de certains, et l'émergence de ces nouvelles technologies a été la source de nombreuses oppositions. C'est la photographie qui, premier-né de cette évolution numérique, a fait face à un premier mouvement de suspicions. Qu'elle ait été considérée comme voleuse d'âme, comme marqueur du temps qui passe (et ainsi comme sorte de piqûre de rappel de notre disparition à venir) ou plus tard encore avec sa version dématérialisée comme trompeuse et mensongère grâce à la facilité déconcertante avec laquelle elle peut être retouchée, la photographie a réussi à se positionner au rang d'objet d'art non sans difficulté. En règle générale, le numérique n'a pas reçu lui non plus le contentement de tous. Considéré comme une pratique déshumanisante, il est encore aujourd'hui perçu comme avilissant. Prenant le pas sur toute forme de production, il placerait l'homme au second rang en dévalorisant l'usage de son corps. Ce dernier ne serait plus l'attestation de l'expérience humaine (et de son existence) mais plutôt sorte d'outil secondaire à la réception d'information et témoin passif d'une société dont l'acteur phare (la machine) s'auto-développerait et évoluerait sans n'avoir plus besoin de l'homme. C'est au sein de ce constat réprobateur et peu glorieux que j'ai souhaité prendre le corps comme modèle dans une nouvelle manière de se le réapproprier aux travers des techniques qui l'avait desservi jusqu'ici et le présentait comme écrasé, dépossédé de son âme, mort. C'est dans cette volonté de redonner du sensible à ce corps numérisé que je souhaite balayer le lourd héritage du numérique en lui permettant d'être ce médium qui, loin de tuer le corps, l'autorise à exister autrement en permettant un partage et une voie d'échange entre les différents corps (celui de l'artiste, de l’œuvre et du spectateur) sans cesse mis en tension. Dans cette idée d'échange et de nouveau moyen de communication de l’œuvre d'art, je souhaite aujourd'hui introduire le corps dans cette dimension d'un partage moins traditionnel, dans une idée de « redonner corps » à cette dématérialisation et qu'il ne soit plus uniquement à voir mais à expérimenter. Corps propice à l'exploration, il serait alors à toucher, à observer, à pratiquer dans ses plis, ses courbes, ses recoins : dans une expérience de son territoire propre. La triade des corps auteur/œuvre/récepteur pourrait alors se rencontrer par le biais d'une œuvre interactive qui permettrait une nouvelle exploration des corps à l'ère du numérique de même qu'une expérimentation de chaque posture : le corps du spectateur deviendrait auteur de l’œuvre dans son interactivité de la même manière que l'auteur se positionnerait en temps que spectateur durant sa conception.
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Faire penser le mal : série vidéo fictionnelle à partir d'un personnage lapin.
La violence a toujours traversé le temps, les cultures et les classes sociales… C’est un acte qui existe depuis la nuit des temps, et qui témoigne de la brutalité de l’homme face à autrui, qui est finalement son propre reflet. L'ensemble de cette recherche interroge la plasticité de la violence mise en œuvre dans la série du Lapin de même que l'esthétique de "faire penser le mal" qui serait un moyen de questionner des choix éthiques.
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Espace et territoire
Espace et territoire est une recherche sous forme d'enquête artistique autour des notions d'espace et de territoire utilisant la photographie, l'écriture, le son et l'installation.
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Le site de Gordion (Yassihöyük) et les présences galates : identités d'un site archéologique Gordion est un site d'Anatolie centrale, sur lequel la présence d'une population galate a été envisagée à l'époque hellénistique. Ce travail est une étude archéologiques des dépôts de restes humains et animaux de la ville basse, des structures architecturales de la citadelle, ainsi que de certains éléments de mobilier liés aux présences galates.
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Cuba et les Sahraouis : quarante ans de coopération La République Arabe Sahraouie Démocratique a été reconnue par Cuba en 1980. Pourtant, l'aide cubaine aux Sahraouis a commencé dès 1977, par des envois de médicaments et des bourses scolaires pour les jeunes. Cette coopération a donc commencé dans un contexte de guerre froide et de tiers-mondisme, et continué après la chute de l'URSS, tissant de nombreux liens entre Cubain.e.s et Sahraoui.e.s et permettant de mettre dos à dos ces deux sociétés par un jeu de miroirs.
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Le gaullisme midi-pyrénéen (1947-1958): vivre et survivre dans le Midi toulousain Ce mémoire étudie les différents mouvements gaullistes qui se succèdent dans le Midi toulousain (Ariège, Aude, Aveyron, Haute-Garonne, Gers, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne) sous la IVe République. Leur implantation, leur fonctionnement, les crises internes et la sociologie (prosopographie, réseaux, "foi") du RPF, de l'URAS/CNRS et de la toute jeune UNR y sont analysées. Les rapports qu'entretiennent les gaullistes avec les autres partis politiques sont également étudiés. Plus particulièrement les communistes, qu'ils affrontent régulièrement.
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Arbres, bois et sacré en Grèce ancienne
L'étude porte sur les places des arbres et du bois dans la religion grecque, sur une période allant d'Homère à Pausanias. La question transversale posée dans ce mémoire est celle des interactions entre la nature - entendue au sens de l'ensemble des non-humains -, les dieux et les hommes. La forêt, l’arbre, le bois – subdivision qu’il faudra interroger – seront donc considérés dans leur rapport au sacré, tant sur le plan des représentations que des usages. L'étude est divisée en trois parties principales, constituant un cheminement du tout vers la partie : les bois sacrés (alsos), les relations entre les arbres et les dieux, et enfin les objets en bois.