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Les recompositions socio-spatiales à Toulouse (1982 - 2011): une métropole régionale en cours de gentrification ?
La gentrification est une notion construite en 1963 par la sociologue Ruth Glass. Cette notion a connu un grand succès dans la littérature scientifique comme dans la presse. Elle a également suscité de nombreuses critiques. Ce mémoire interroge la pertinence de ce concept (jugé par certain de "chaotique") et l'usage qu'il peut en être fait pour décrire les transformations d'une métropole régionale comme Toulouse. Inspirée par les travaux d'Anne Clerval sur Paris, une production cartographique à l'échelle infra-urbaine vient compléter cette réflexion théorique. Elle vise à mettre en lumière la diffusion spatiale de l'embourgeoisement à Toulouse : quels territoires s'embourgeoisent? Peut-on partout qualifier cet embourgeoisement de "gentrification"? Quels territoires restent à l'écart de l'élitisation quasi généralisée de la ville-centre?
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La gestion des déchets, une logistique complexe et évolutive.
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Un transport à la demande sur le Grand Ligueillois: Vers quels aménagements pour un territoire à tendance rurale? Ce mémoire a été réalisé dans le cadre de mon stage de fin d’année en Master 1 Villes et Territoires parcours transports, logistique et environnement de l’Université Toulouse II – Jean Jaurès. Ce stage effectué au sein de la Communauté de communes du Grand Ligueillois avait pour objectif de proposer différents scénarii de mise en place de Transport à la demande en fonction des besoins de la population et des enjeux du territoire
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Le renouveau des mobilités douces:
Quels outils pour quels effets? Le renouveau des mobilités douces n'est pas inédit dans l'histoire des mobilités urbaines. Aujourd'hui ces mobilités dépassent leur caractère purement logistique et rentrent dans une toute autre dimension politique, sociale, marketing... Quelques exemples européens et américains nous permettent de nous faire une idée intéressante du processus.
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"L'acceptation de la ligne de tramway T2 par les voyageurs et les utilisateurs quotidiens. Quels en sont les usages et les limites ?"
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Politique de la ville : Les enjeux du renouvellement urbain dans le “Coeur de Ville” de Saint-Gaudens .
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Les applications de rencontres géolocalisantes : des dynamiques entre l’outil de médiation, l’usage et le parcours de vie
Les smartphones, ou téléphones intelligents, se sont immiscés dans notre vie courante sans crier gare. Ils équipent désormais un français sur deux, qui y ont recours pour divers usages. Regarder la météo, prévoir un itinéraire, éviter les radars fixes, jouer entre deux moments de la journée, suivre l’actualité, rester actif au sein d’un réseau professionnel, écouter de la musique, prendre des photographies, des vidéos, gérer son compte bancaire… Les applications se sont multipliées à une vitesse fulgurante, chacune proposant un service lui étant propre, la liste est longue. Chacun est ainsi libre de personnaliser son smartphone de la façon dont il souhaite gérer ses activités. Plus que de simples outils de communication, ces appareils sont devenus nos bras droit, ils nous épaulent dans toutes les tâches qu’il est possible d’imaginer. Depuis peu, ils proposent à ses détenteurs un tout nouveau type de services, les applications de rencontres géolocalisantes.
Étant basées sur le système de géolocalisation qu’embarquent tous nos smartphones, ces applications proposent à leurs utilisateurs/trices de rentrer en contact avec d’autres utilisateurs/trices, le tout dans un périmètre proche d’eux/elles. Créer un lien avec une personne inconnue résidant à une relative proximité de chez soi, telle est la première définition que nous pourrions donner. La nature de ce lien ne laisse que peu de place au doute quant à lui. S’il peut être de nature curieuse et intrépide, il est souvent romantique et/ou sexuel. Nous avons donc étudié une dizaine de ces applications pendant une année, en nous concentrant cependant sur trois d’entre elles, Tinder, Grindr et Badoo. Notre mémoire entend cerner l’usage qu’en font les individus par le biais de trois axes qui semblent étroitement liées. Il n’est plus à prouver que la conception même d’un dispositif technique influe sur les usages qui en sont fait, cette approche constituera notre premier axe. Notre terrain nous a emmené à aborder la question sur un second axe, celui de la façon dont le parcours de vie de tout un chacun peut elle aussi venir influencer ces usages. Enfin, et en réponse à ces deux derniers, le troisième axe viendra questionner quelle influence peuvent avoir ces outils sur le parcours de vie des individus
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Créer du lien social dans le cadre d’une opération immobilière : le cas d’une entreprise de promotion immobilière : BPD Marignan
La forme artificielle du logement collectif suggérerait-il une intervention extérieure pour dynamiser le lien entre ses habitants et permettre le vivre-ensemble ? Dans la vision dystopienne de Ballard la réponse est négative puisque ses tours sont dotées d’un ensemble d’équipements collectifs qui ne parviennent pas pour autant à empêcher le délitement du lien social.
Lors de mon stage de quatre mois effectué chez le promoteur immobilier BPD Marignan à Toulouse, j’ai été confrontée à certaines logiques d’actions et de commercialisations de logements où la thématique du lien social et de sa création revenait souvent. Afin d’optimiser la vente de leur projets d’habitats collectifs, les promoteurs se réapproprient la question traditionnellement politique du lien social. Cependant le lien social est ici abordé sous l’angle de la « création » et non plus de la crise. Les promoteurs immobiliers m’ont expliqués que, pour eux, la création de lien social est une forme d’innovation qui rentre dans le cadre de la ville durable. Leurs discours placent cette initiative « au cœur de la vision de la ville de demain ». Ils ont la volonté de s’ouvrir aux contributions extérieures comme le fait d’impliquer l’habitant dans certaines réflexions stratégiques propres à leur quartier. Le point central de cette volonté de création de lien social est le partage des usages qui rimerait donc avec des notions actuelles comme l’économie du partage et le développement durable. En pratique cette création peut prendre différentes formes comme la mise en place d’espaces communs, le choix des habitants etc.
Plus qu’une réflexion sur le lien social, je me suis interrogé sur ce nouveau mot d’ordre des promoteurs : « créer du lien social » et ce qu’il implique, tout en explorant une profession qui risque de devenir mon nouveau métier. Je me suis demandé en quoi la récupération par les promoteurs d’une préoccupation sociale et politique à l’échelle d’un quartier pouvait être bénéfique pour la vente de nouveaux logements, quelles étaient leurs motivations et comment ils arrivaient à leurs fins.
« Créer du lien social » : technique marketing reflétant le besoin d’innover ou prise en compte d’un réel besoin de rendre vivable l’habitat collectif ?
Dans un premier temps, je présenterai BPD Marignan, l'entreprise de promotion immobilière dans laquelle j'ai effectué mon stage, ainsi que la profession que j'y ai découvert: promoteur immobilier. Durant le stage, j'ai été confrontée à un thème récurrent: la création de lien social. Nous tenterons dans une deuxième partie de comprendre l'engouement des promoteurs pour le sujet, tout en décrivant la création de lien social mise en pratique. Enfin, pour comprendre ce qu'implique vraiment cet engouement des promoteurs, il nous faudra confronter leurs discours et applications avec celui d'autres acteurs.
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« Je vous suis reconnaissante d’exister… »
Lecteurs et lectrices écrivent à Simone de Beauvoir
(1949 – 1961)
Les études de réception des œuvres de Simone de Beauvoir se multiplient mais les travaux sur la lecture et sur le processus d’influence et d’appropriation des œuvres se font rares alors qu'elles sont absolument nécessaires au renouvellement de histoire littéraire.
Simone de Beauvoir a reçu des milliers de lettres de le part de son public lecteur. Nous avons choisi de redonner voix à ses hommes et à ses femmes en faisant jouer une forte interdisciplinarité.
La recherche permet de mieux comprendre l’influence de l'auteure sur les femmes et sur le féminisme : Le Deuxième Sexe ne serait pas la seule oeuvre à l'origine de la construction du mythe Beauvoir, cette Ariane guidant les femmes.
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Les espaces agricoles périurbains et leur prise en compte dans le document d'urbanisme d'échelle communale "PLU_Grenelle"
La première partie du rapport sera l’occasion de réinterroger les espaces périurbains, de comprendre comment ils s’inscrivent dans les territoires, de montrer les enjeux s’y rattachant.
Nous mettrons en évidence le rapport de l’espace périurbain avec l’agriculture pour poser la problématique de ce qu’on appelle le divorce : espace périurbain-agriculture.
Ensuite, l’examen des documents de planification dans l’agglomération toulousaine nous permettra de mettre à jour la reconnaissance institutionnelle tardive de l’activité agricole dans l’exercice de planification.
La seconde partie, en s’appuyant sur le travail réalisé en stage dans un bureau d’études nous avons souhaité analyser le PLU-GRENELLE d’une commune périurbaine : « Montaut » afin d’interroger la façon dont l’espace et les activités agricoles y sont pris en compte.
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L’évaluation : un outil d’aide à l’affirmation d’une stratégie de développement territorial
La candidature du Pays Lacq Orthez Béarn des Gaves au programme LEADER 2014-2020.
Le Pays Lacq Orthez Béarn des Gaves a déposé en Décembre 2014 une candidature en réponse à l’appel à projet LEADER, ouvert dans le cadre des fonds européens 2014 -2020.
LEADER, acronyme pour « Liaisons Entre Actions de Développement de l’Economie Rurale » implique une méthode de mise en oeuvre des mesures de développement rural finançables dans le cadre du deuxième pilier de la Politique Agricole Commune via le Fonds Européen Agricole et de Développement Rural.
La mise en oeuvre du programme LEADER dans des zones infrarégionales spécifiques et organisées, tels que le sont les Pays, répond à un enjeu de mise en synergie des initiatives publiques et privées locales avec l’objectif d’accroître la cohérence territoriale.
Pour cette nouvelle période 2014-2020, un des critères de recevabilité des candidatures porte sur le suivi et l’évaluation qui sera faite du programme LEADER par le territoire. Ainsi, la rédaction d’un plan d’évaluation en parallèle de la phase de sélection a été jugée nécessaire par le Pays Lacq Orthez Béarn des Gaves.
La rédaction du plan d’évaluation du programme LEADER permet au territoire de s’interroger sur les modalités de mise en oeuvre de sa stratégie territoriale et des impacts sur le territoire. Ce travail permet également au Pays de préparer la contractualisation avec le Conseil Régional Aquitaine dans le cadre du Contrat Territorial Unique, politique qui régit les relations de la Région avec les territoires de projets construits autour des Pays.
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Le point-relais, outil logistique au cœur de la fabrique urbaine : constats, évolutions et perspectives.
Le cas de la métropole toulousaine Les points-relais commerçants sont apparus dans les années 80 par les VPCistes soucieux de développer une alternative à la livraison à domicile et de réduire la dépendance à La Poste, qui rencontre de nombreux problèmes sociaux. Cette solution de livraisons hors domicile se matérialise par des petits commerces, majoritairement de proximité dont les commerçants proposent, en plus de leur activité principale, un service de réception et de retours de colis. Aujourd’hui, la définition de point-relais évolue, ces derniers se développent en réponse aux mutations de nos modes de vie et de consommation, au boom du e-commerce, aux problématiques du transport de marchandises en ville, de la livraison du dernier kilomètre et d’une manière générale aux enjeux de la ville durable.
Ce travail appréhende ce sujet dans un premier temps d’une manière objective en l’inscrivant dans son contexte et en proposant une grille de lecture des constats, des évolutions de ce mode de livraisons hors domicile en lien avec les mutations urbaines et sociétales. Dans un deuxième temps, l’objectif est de comprendre, au travers d’une étude dans la métropole toulousaine comment et si les points-relais sont un outil logistique pour la gestion urbaine et une solution de livraison hors domicile pérenne. Cette étude se base sur une analyse cartographique croisée de la localisation des différents réseaux en fonction de divers critères. Dans une autre mesure cette dernière s’appuie sur un long travail de terrain, sur de nombreux entretiens avec des acteurs concernés, sur une enquête auprès des commerçants et sur un benchmarking national, européen et international. Ces éléments ouvrent la voie à l’élaboration d’une boîte à idées à destination de la métropole toulousaine pour le développement d’actions concrètes et opérationnelles dans l’intérêt de la collectivité, des acteurs de la logistique, du transport, des e-acheteurs et des riverains.
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Guide pratique de recensement de données géographiques. Exemples de trois communes.
La recherche de données géographiques utilisables sous SIG pour des travaux étudiants peut être longue et compliquée. Les fournisseurs de données se sont multipliés au cours des années mais tout ce qu'ils proposent n'est pas forcément adapté au résultat voulu. Dans ce guide, nous avons essayé de lister les fournisseurs vers lesquels se tourner selon le type de travail choisi et, le cas échéant, d'expliquer comment rendre toutes les données géographiques récupérées utilisables sous QGIS. Trois exemples de travaux étudiants viennent conclure ce rapport et illustrent ce qui est développé dans les pages précédentes.
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Le street-art, ou l'institutionnalisation problématique d'une pratique contre-culturelle Le monde du street-art gagne en notoriété, en respectabilité. Il est à la mode, il est tendance. Dans toutes les villes de France émergent des expositions. Il sert d'arrière plan à la photographie, il influence la communication des marques de luxe, la publicité, la mode, le marketing. Les œuvres apparaissent sur le « marché » : marché de l'art, de la publicité, de la communication. Dès lors, les artistes sont confrontés à une réalité économique, artistique et politique, qui est très différente de celle de la rue. Cette évolution vers une
institutionnalisation entraîne de nouvelles modalités, une relation artiste/environnement complètement remaniée et repensée, elle impose de nouvelles règles, de nouvelles conditions dans son caractère davantage marchand. L'évolution de l'art vers sa marchandisation et son caractère toujours aussi communicatif, font du street-art un véritable enjeu pour des acteurs nouveaux. Que l'on cite les collectivités, les galeries d'art, les musées, les passants, ou plus globalement toutes les formes d'activités mettant en avant le street-art, toutes et tous joueront un rôle crucial quant au futur de la pratique et à la direction que cet art prendra.
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Jean Rodes ou l’impossible destin d’un « voyageur psychologue » (1867-1947) .
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Évaluation de la mesure incitative attachée aux PPG-CE. .
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In the context of researching local environmental changes, what do Ashevillian discourses on population growth and development tell us about their relationships and interactions with the environment? The city of Asheville (North Carolina, USA) is facing increasing social and environmental pressures like many other popular destinations. They include population growth that is most noticed through the processes of gentrification and exurbanization (mountain-side-top building), with all of those linked to amenity migration. The social and economic dependency on the natural environment is clear, and yet how do people perceive the local environmental changes that are due to these pressures? The research question here is “In the context of researching local environmental changes, what do Ashevillian discourses on population growth and development tell us about their relationships and interactions with the environment?” The research was led to contribute to the PIAF project, “Programme Interdisciplinaire sur les indicateurs Autochtones de la Faune et de la flore », (ANR-13-JSH1-0005-01), and will later be used in comparisons with research sites in 3 other countries to try to see to what extent local biodiversity can serve as an indicator of wider environmental changes.
Two and a half months were spent in Asheville to carry out the shared PIAF fieldwork methods. This resulted in a total of 45 semi-structured interviews and 20 free-lists with follow-up interviews, some participant observation as well as a full ethnographic immersion in the city life. The sample was constructed through a snow-ball method on-site without the aim of being representative.
The first chapter exposes the way that the majority of respondents chose to speak of local changes through the lens of population growth and development, and how they associated these to tourism, house prices, traffic, half-backs and more. We found that the growth of the urban population is not just restricted to Asheville, but that the perceptions of the processes of gentrification and mountain-side development, for example, varied from one respondent to the other often because of how differently they had been personally affected by them. The second chapter focused on detailing the perception of the changes to the social and built environments, using the example of gentrification, as seen through the opinions expressed and the use of the land. We found that the arrival of different ideas brought conflicts that served to point out different relationships with the environment, namely between locals and new amenity migrants. The third chapter looks more precisely at how discourses on changes in local biodiversity show a one-directional representation of human-wildlife interactions. The examples of black bears, deer, raccoons and turkeys entering into Asheville illustrated, for the respondents, how development is perceived to encroach on wild habitat.
What is at stake is to display the perceptions people have of local changes to their environment as they contribute significantly to their individual, and altogether collective, actions in the human-environment interactions. Local policies aimed at addressing population growth and pressure on resources benefit from understanding what is attracting people to the area, what is the range of values displayed by locals and newcomers. This helps to explain what may be causing conflicts or alliances between people and between people and their environment.
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Mobilité à Hanoï. Représentations de la circulation, modes de déplacements et liens à la santé de la population. Parmi les éléments nombreux et complexes qui composent la ville, on peut distinguer d’une part les actants non mobiles, éléments fixes, « cadrants » tels que sa géographie, les reliefs, les rivières et canaux ou lacs, …, et d’autre part les acteurs mobiles tels que les habitants et leurs pratiques de déplacements, les véhicules, … . Deux systèmes interdépendants et en interaction au cours du développement spontané de la ville, de ses aménagements ou de son fonctionnement. La fluidité de la circulation et la mobilité de la population, nécessaires au bon déroulement des échanges, privés, économiques, sociaux, etc..., entre différentes parties de la ville, reposent sur l’offre des différents systèmes de circulation, routiers, ferroviaires, fluviaux, etc... Par ailleurs, la relation entre circulation intra-urbaine et risques en santé (pollutions et accidents) est aujourd’hui reconnue. Ainsi la qualité de la circulation et la qualité de vie de la ville sont étroitement liées.
A cette augmentation de l’utilisation des deux-roues motorisés s’ajoute celle croissante du parc automobile, malgré une limitation d’importation sur le territoire vietnamien par la mise en place de droits de douane élevés (le parc automobile de Hanoï connaît une progression annuelle de l’ordre de 13%). Les déplacements urbains sont d’autant plus difficiles que l’approvisionnement de transport collectif repose uniquement sur un réseau faible de bus avec 11% des parts modales mécanisées en 2008 .Les problèmes actuels de mobilité à Hanoï pourraient trouver des éléments de réponse en agissant de manière coordonnée dans ces trois domaines. Les deux premiers domaines concernent les éléments de structure et de conditions d’accès et le troisième porte sur les modalités d’utilisation des dispositifs de déplacements, y compris les perturbations que peuvent générer certaines pratiques. Dans le cadre de notre travail, nous souhaitons mettre l’accent sur les « acteurs mobiles », les usagers de la circulation. De façon plus précise, nous nous sommes intéressés à étudier les représentations qu’ont de la circulation les habitants de Hanoï, leurs pratiques de déplacements et leur connaissance des effets de la circulation sur la santé. Un des objectifs de ce travail est également de définir des profils d’ « acteurs mobiles » selon la nature du mode de déplacements, selon leur représentation de l’« objet –véhicule » et selon leur connaissance de la pollution due à la circulation sur la santé et de sa place dans le choix d’un moyen de déplacement.
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Mise en oeuvre de politiques publiques agri-environnementales sur trois secteurs d’études à l’île de La Réunion.
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Les nouveaux chasseurs de l'Isère, entre proximités territoriales et sociales. Depuis cinquante ans, la chasse subit des transformations, notamment avec l'arrivée de citadins en milieu rural. Elle a été considérée comme une activité traditionnelle notamment parce qu'elle a longtemps été une pratique relevant de l'initiation. . En effet, la pratique de la chasse est avant tout une pratique d'interconnaissance. L'une de nos hypothèses de départ était que les chasseurs citadins subissaient une intégration plus difficile sur un territoire. Il semble en effet que ce soit le cas. Mais ce constat ne se fait pas seulement avec les chasseurs citadins. En effet, l'intégration sur un territoire pour tous les nouveaux chasseurs va dépendre de leurs connaissances. Ainsi, la réussite de l'intégration sur un territoire ou dans une équipe va avoir des caractéristiques du monde domestique, mais aussi de l'opinion. Une autre hypothèse que nous avions formulée était que les nouveaux chasseurs citadins recherchaient le contact avec la nature par cette pratique. Il apparaît que pratiquement tous les nouveaux chasseurs justifient leurs entrée par cet argument, pas seulement les citadins. Toutefois, la convivialité est primordiale, c'est un des arguments pour évoquer la pratique, mais aussi comme nous l'avons vu, le choix du territoire de chasse. Nous avons pu voir que chaque mode de chasse est pratiqué pour des raisons différentes, mais la chasse en battue est particulièrement recherchée par lesnouveaux chasseurs. Cela peut s'expliquer par le fait que la battue est un mode de chasse collectif et donc propice à la convivialité et au partage. Il apparaît alors un rapport au territoire avant tout social pour les nouveaux chasseurs. De plus, le territoire va aussi être le support des relations : par la pratique de la chasse sur celui-ci, les chasseurs vont entretenir leurs liens, développer un réseau. On peut voir pour certains un attachement particulier à un territoire de chasse. Cet attachement est fondé sur la connaissance de celui-ci, des souvenirs qui y sont rattachés. On peut alors dire qu'il existe une certaine inertie des appartenances en lien avec le territoire que l'on retrouve dans la pratique de la chasse. La pratique de la chasse pour les nouveaux chasseurs rencontrés semble alors mettre en évidence un lien territorial.