Présences autobiographiques et absences fictionnelles dans l’œuvre de Naomi Kawase, pour un cinéma de recherche personnelle
- Fort, Wanda (2020)
Mémoire
Accès libre
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- Présences autobiographiques et absences fictionnelles dans l’œuvre de Naomi Kawase, pour un cinéma de recherche personnelle
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- Autobiographical Presences and Fictional Absences in Naomi Kawase's Work, for a Personal Research Cinema
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- 25 juin 2020
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- Autofiction
- présence
- absence
- recherche identitaire
- esthétique
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- Self-fiction
- presence
- absence
- identity research
- aesthetics
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Ce mémoire vise à comprendre l’esthétique de l’œuvre de la cinéaste japonaise Naomi Kawase qui se compose d’une ambivalence entre des présences autobiographiques et la thématique de l’absence et de ses figures. D’un côté, la réalisatrice trace son passé afin d’immortaliser les lieux, les personnes chères de son enfance et les souvenirs qui l’ont marqué ; de l’autre, la thématique de l’absence constitutive de toute son œuvre, concerne l’absence traumatisante de son père fuyant dans le fictionnel. De ses premiers essais expérimentaux autobiographiques de sa jeunesse, Escargot, (1994), Dans ses bras (1992), Dans le silence du monde (2001) faisant le portrait de sa grand-mère adoptive, à ses fictions Suzaku (1997), Shara(2003), La Forêt de Mogari (2007), Hanezu, l’esprit des montagnes (2012), Still the Water (2014), Les Délices de Tokyo (2015), une recherche personnelle, sur ses origines biologiques, est engagée par la réalisatrice. Cette quête identitaire est abordée afin de comprendre le croisement des thématiques suivant l’évolution des pratiques cinématographiques, en s’intéressant en particulier aux personnages et aux lieux (entre fiction et autobiographie) qui sont tous traversés par une absence fantasmée (fuyant directement dans l’imaginaire) et la trace mémorielle de la cinéaste.
L’autofiction, mélangeant l’histoire personnelle et le pouvoir de l’imaginaire permet aux personnages mis en scène par Naomi Kawase, et à celle-ci, le dépassement du conflit intérieur et l’apaisement.
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Ce mémoire vise à comprendre l’esthétique de l’œuvre de la cinéaste japonaise Naomi Kawase qui se compose d’une ambivalence entre des présences autobiographiques et la thématique de l’absence et de ses figures. D’un côté, la réalisatrice trace son passé afin d’immortaliser les lieux, les personnes chères de son enfance et les souvenirs qui l’ont marqué ; de l’autre, la thématique de l’absence constitutive de toute son œuvre, concerne l’absence traumatisante de son père fuyant dans le fictionnel. De ses premiers essais expérimentaux autobiographiques de sa jeunesse, Escargot, (1994), Dans ses bras (1992), Dans le silence du monde (2001) faisant le portrait de sa grand-mère adoptive, à ses fictions Suzaku (1997), Shara(2003), La Forêt de Mogari (2007), Hanezu, l’esprit des montagnes (2012), Still the Water (2014), Les Délices de Tokyo (2015), une recherche personnelle, sur ses origines biologiques, est engagée par la réalisatrice. Cette quête identitaire est abordée afin de comprendre le croisement des thématiques suivant l’évolution des pratiques cinématographiques, en s’intéressant en particulier aux personnages et aux lieux (entre fiction et autobiographie) qui sont tous traversés par une absence fantasmée (fuyant directement dans l’imaginaire) et la trace mémorielle de la cinéaste.
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This thesis aims to understand the aesthetics of the work of Japanese filmmaker Naomi Kawase, which consists of an ambivalence between autobiographical presences and the theme
of absence and its figures. On the one hand, the director traces her past in order to immortalize the places, the dear people of her childhood and the memories that marked her; on the other,the theme of the constitutive absence of all his work concerns the traumatic absence of his father
fleeing into the fictional. From his first autobiographical experimental essays of his youth, Escargot, (1994), In his arms (1992), In the silence of the world (2001) portraying his adoptive grandmother, to his fictions Suzaku (1997), Shara (2003), La Forêt de Mogari (2007), Hanezu,the mountain spirit (2012), Still the Water (2014), Les Délices de Tokyo (2015), a personal research, on its biological origins, is undertaken by the director. This quest for identity is approached in order to understand the crossing of themes according to the evolution of cinematographic practices, in particular to characters and places (between fiction and autobiography) which are all crossed by a fantasized absence (fleeing directly into the imagination) and the memory trace from the filmmaker.
Self-fiction, mixing personal history and the power of the imaginary, allows the characters staged by Naomi Kawase, and her, the transcendence of inner conflict and appeasement.
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This thesis aims to understand the aesthetics of the work of Japanese filmmaker Naomi Kawase, which consists of an ambivalence between autobiographical presences and the theme
Citation bibliographique
Fort, Wanda (2020), Présences autobiographiques et absences fictionnelles dans l’œuvre de Naomi Kawase, pour un cinéma de recherche personnelle [Mémoire]