Appropriation ou animation ? Les effets du label Rivières Sauvages sur le bassin versant du Chéran
- Bes, Valérie (2025)
Mémoire
- Titre en français
- Appropriation ou animation ? Les effets du label Rivières Sauvages sur le bassin versant du Chéran
- Auteur
- Bes, Valérie
- Directeur de recherche
- Valette, Philippe (1971-.... ; géographe)
- Date de soutenance
- 10 septembre 2025
- Établissement
- Université Toulouse-Jean Jaurès
- UFR ou composante
- Département Géographie-Aménagement-Environnement
- Mots-clés en français
- Rivières
- Sauvage
- Eau
- Hydrologie
- Gouvernance
- Résumé en français
-
La préservation des cours d’eau en très bon état écologique est un enjeu central de la transition environnementale, particulièrement en montagne où les pressions liées au changement climatique et à l’artificialisation s’accentuent. Le label « Rivières Sauvages », créé en 2014, répond à cet enjeu en identifiant et valorisant les tronçons de cours d’eau les mieux conservés. Son attribution repose sur une grille d’auto-évaluation exigeante, qui combine 47 critères écologiques, hydromorphologiques, physico-chimiques et socio-économiques.
Mon stage de fin d’études s’est déroulé au Parc Naturel Régional du Massif des Bauges, en partenariat avec le SMIAC et les AAPPMA locales, structures co-porteuses de ce label sur le Chéran et le Nant d’Aillon depuis 2019. Dans le cadre du renouvellement de cette labellisation, mes missions ont consisté à appliquer la grille d’évaluation, à analyser les résultats et à accompagner le collectif d’acteurs dans la réflexion sur l’avenir du label à l’échelle du bassin versant.
Les résultats montrent que le Chéran et le Nant d’Aillon présentent un haut degré de naturalité, confirmant leur éligibilité au renouvellement du label. La grille apparaît comme un outil pertinent et rigoureux, assurant la crédibilité scientifique du dispositif, malgré certaines limites liées à la disponibilité des données et à la rigidité de certains critères.
Au-delà de son intérêt technique, l’auto-évaluation s’est révélée être un vecteur d’animation locale. Elle a favorisé le dialogue entre gestionnaires, élus, associations et usagers, contribuant à renforcer une gouvernance collective autour de la préservation des rivières.
La problématique peut ainsi être tranchée de manière nuancée : la procédure d’auto-évaluation ne génère pas directement une appropriation territoriale, mais elle agit comme un déclencheur essentiel, en impulsant une dynamique collaborative et en ouvrant la voie à une appropriation plus durable. - Accès au document
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Citation bibliographique
Bes, Valérie (2025), Appropriation ou animation ? Les effets du label Rivières Sauvages sur le bassin versant du Chéran [Mémoire]