Architecture potentielle de la Grande Structure Abandonnée (G.S.A). Catégorisation et projection
- Abenia, Tiphaine (2019)
Thèse
Accès libre
-
- 2019TOU20026
-
- Architecture potentielle de la Grande Structure Abandonnée (G.S.A). Catégorisation et projection
-
- Potential Architecture of the Abandoned Large Structure (A.L.S.). Categorization and Projection
-
- 7 juin 2019
-
- Structure
- Conception architecturale
- Abandon
- Catégorisation
- Potentiel
-
- Structure
- Architectural design
- Abandonment
- Categorization
- Potential
-
-
Cette thèse porte sur un phénomène contemporain situé à la frontière entre architecture et urbanisme : celui de la Grande Structure Abandonnée (GSA). Cette notion rassemble une hétérogénéité de situations construites de grande taille accusant une durée d’abandon supérieure à une décennie. La GSA est un phénomène liminal se situant dans un entre-deux de temps et d’espace, entre déclassement et reclassement. La problématique soulevée par notre recherche questionne le champ de la conception en architecture à partir de la GSA comme objet théorique. Entre résistances et ressources, quels potentiels pour la conception architecturale contemporaine la GSA présente-t-elle ? Quels écarts naissent de la confrontation entre GSA et modes conventionnels d’intervention et de représentation en architecture ?
Les trois premiers chapitres s’attachent à définir le phénomène de la GSA via des opérations d’inventaire, de description et de classement. Face aux limites présentées par les cadres classificatoires conventionnels en architecture, les trois derniers chapitres opèrent un déplacement des cadres d’analyse : d’une classification de ce qu’est la GSA (propriétés), il est alors question d’interroger ce que la GSA fait ou peut faire (capacités). Les nombreux scénarios gravitant autour de la GSA servent alors de matière d’analyse permettant d’accéder à l’architecture potentielle de ces structures. Une étude de cas in situ, menée dans l’une des structures étudiées (El Elefante Blanco de Buenos Aires), sert de fil rouge à une enquête sur les catégories de potentiel de la GSA. Cinq catégories sont extraites (1. Gisement, 2. Épiderme augmenté, 3. Mégastructure 2.0, 4. Rhizome et 5. Anti-monument), auxquelles répondent des stratégies de conception propres. Convoquant les domaines du matériel et de l’immatériel, des desseins structurants comme entropisants, ces potentiels placent la GSA au croisement d’enjeux constructifs, écologiques, sociaux et politiques.
-
Cette thèse porte sur un phénomène contemporain situé à la frontière entre architecture et urbanisme : celui de la Grande Structure Abandonnée (GSA). Cette notion rassemble une hétérogénéité de situations construites de grande taille accusant une durée d’abandon supérieure à une décennie. La GSA est un phénomène liminal se situant dans un entre-deux de temps et d’espace, entre déclassement et reclassement. La problématique soulevée par notre recherche questionne le champ de la conception en architecture à partir de la GSA comme objet théorique. Entre résistances et ressources, quels potentiels pour la conception architecturale contemporaine la GSA présente-t-elle ? Quels écarts naissent de la confrontation entre GSA et modes conventionnels d’intervention et de représentation en architecture ?
-
-
This thesis focuses on a contemporary phenomenon situated on the border between architecture and urbanism: the Abandoned Large Structure (ALS). This notion brings the attention to large and heterogeneous built environments that have been abandoned for more than a decade. The ALS is a liminal phenomenon, located in a state of in-betweenness, « no longer classified and not yet reclassified » (Edensor, 2005). The problematic raised by our research questions the field of architectural design, using the ALS as a theoretical object. Between resistances and resources, what potentials for contemporary architectural design does the GSA present? What mitsmatches arise from the confrontation between GSA and conventional modes of intervention and representation in architecture?
First, the phenomenon of Abandoned Large Structures is defined via inventory, description, and classification (chapters 1, 2 and 3). Second, faced with the limits presented by conventional classification frameworks in architecture, the thesis shifts the analysis from a classification of what the ALS is (properties) to what the ALS does or can do (capacities). The many scenarios revolving around the ALS here serve as analytical material to access the potential architecture of thoses structures (chapters 4, 5 and 6). An in-situ case study, conducted in one of the ALS (El Elefante Blanco, Buenos Aires), serves as a guide for a survey of the ALS’ categories of potential. Five categories are extracted (1. Material deposit, 2. Increased epidermis, 3. Megastructure 2.0, 4. Rhizome and 5. Anti-monument), to which respond specific design strategies. From material to immaterial and from order to entropy, these potentials place the ALS at the intersection of constructive, ecological, social and political challenges.
-
This thesis focuses on a contemporary phenomenon situated on the border between architecture and urbanism: the Abandoned Large Structure (ALS). This notion brings the attention to large and heterogeneous built environments that have been abandoned for more than a decade. The ALS is a liminal phenomenon, located in a state of in-betweenness, « no longer classified and not yet reclassified » (Edensor, 2005). The problematic raised by our research questions the field of architectural design, using the ALS as a theoretical object. Between resistances and resources, what potentials for contemporary architectural design does the GSA present? What mitsmatches arise from the confrontation between GSA and conventional modes of intervention and representation in architecture?
Citation bibliographique
Abenia, Tiphaine (2019), Architecture potentielle de la Grande Structure Abandonnée (G.S.A). Catégorisation et projection [Thèse]